samedi 1 janvier 2022

De choses et d’autres - Un jour comme un autre

 


En ce premier jour de l’année, faut-il se retourner pour analyser 2021 ou garder le regard braqué vers l’avenir et faire des spéculations sur 2022 ? Ces questions, purement théoriques, ne résistent pas à la routine.

 

On est samedi, un jour comme un autre, pas très différent des 365 qui viennent de s’égrener et sans doute très comparable aux 365 qui s’annoncent. Réveillon et cotillons seront oubliés après-demain, lundi, rentrée des classes des plus jeunes et reprise du boulot pour beaucoup. On se demandera juste, comme la semaine dernière, si on va encore réussir à passer à travers. A travers les gouttes de la pandémie.

Malgré la vaccination, malgré les gestes barrières, malgré une prudence de Sioux, le virus gagne du terrain. On se sent comme cerné par le vilain variant qui se joue de toutes les ruses élaborées pour en rester éloigné. Plusieurs collègues infectés, encore plus dans la famille, les voisins claquemurés, par précaution ou obligation : ce samedi ressemble à vendredi et jeudi derniers et leurs 200 000 cas de Covid-19 relevés en France.

Pourtant, la grande majorité d’entre vous a fait la fête vendredi. Mais finalement, n’est-ce pas ce que les Humains ont toujours fait dans l’adversité. Je comprends mieux désormais pourquoi l’orchestre du Titanic a joué jusqu’à la dernière seconde.

Donc en ce samedi, jour comme un autre, je ne me permettrais pas de vous souhaiter une bonne année, chers lecteurs et auditeurs. Juste espérer qu’elle soit un peu moins pire que les deux précédentes.

Chronique parue en dernière page de l’Indépendant le samedi 1er janvier 2022

Aucun commentaire: