Une semaine en Belgique : quatre kilos de plus. Le Belge aime la bonne chère et encore plus la partager. Invité chez des amis ou en famille, j'ai passé mon temps à manger. Des moules notamment. Des bestioles tendres et goûteuses, énormes, cuisinées nature avec beaucoup de légumes. Rien à voir avec les rachitiques espagnoles. Objectivement, dix moules belges valent en quantité une portion servie dans la région.
Après le classique, le bizarre. Chez ma belle-sœur, toujours en quête d'aventures gastronomiques, j'ai échappé heureusement aux graines germées dont elle parsemait il y a peu toutes ses préparations au grand désespoir de ses enfants. L'entrée restait assez étonnante, composée de poisson cru agrémenté de chips de gingembre. "Que des calories négatives" selon cette experte en nutrition allégée.
Le plat principal se révélait succulent, des pâtes bio passées au wok avec des morceaux de chorizo fort, des tomates cerise et une sauce à la crème de soja. Le pire arriva en guise de 'trou normand'. Alors que la discussion s'animait sur les malheurs du monde, la sœur de mon épouse sort du frigo deux coupelles de ce qui constitue selon elle l'avenir nutritionnel de la planète. Dans la première des vers, dans la seconde des sauterelles, l'ensemble frit. Ça croque sous la dent, n'a pas beaucoup de saveur et nécessite de grandes rasades de vin pour faire passer une sensation peu agréable. Sauf les vers de farine au petit arrière-goût de spéculoos.
Mange, c'est du Belge !
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