Sur les conseils de ma belle-fille, Belge pur jus, je prends des "balls", un gros boudin aux herbes et une portion de frites. J'opte pour la grande. La vendeuse-cuisinière prend les ingrédients et plonge le tout dans les immenses bacs remplis d'huile bouillante. Malgré les hottes aspirantes gigantesques, l'odeur de friture envahit le préfabriqué. Et s'accroche à nos vêtements par la même occasion.
Sur mon plateau, cinq "balls", un boudin dégoulinant, de la sauce "américaine" et des frites en veux-tu en voilà. En fait, une grosse portion correspond à un cornet normal et deux fois plus à côté. Trop heureux de ma chance, je n'en laisse pas une seule ; je regretterai les 18 heures que durera ma digestion laborieuse. Les balls contiennent à de la préparation pour vol-au-vent (connu sous le nom de bouchée à la reine en France), entourées de chapelure. Le tout frit, il ne peut pas en être autrement...
Chaud, gras, succulent : tout ce que l'on cherche dans ces établissements très éloignés des sommets de la gastronomie mais qui, question chaleur humaine, ne connaissent pas d'équivalent.
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