Et franchement je pourrais faire pire dans le vide, le rien. Comme Marina Abramovic par exemple. Cette artiste américaine d'origine serbe, surnommée 'la grand-mère de l'art performance' débute aujourd'hui une exposition dans une galerie londonienne. Elle s'est donnée 512 heures pour découvrir "comment faire de l'art à partir de rien". Le concept est simple. Elle circule dans la galerie en compagnie des visiteurs et se concentre sur "la transmission d'énergie entre le public et l'artiste".
Selon elle, "l'art est une question d'énergie et l'énergie est invisible". Marina Abramovic n'est pas à sa 1re expérience du genre. En 2011 au Musée d'art moderne de New York (MOMA), sa performance intitulée "The artist is present" la place, assise face au visiteur, sans parler ni bouger ; elle se contente de fixer son regard.
Aux sceptiques pris de doute quant à la pertinence artistique de Marina Abramovic, ceux qui comme Rosy préféreraient une chronique "basée sur des événements locaux ou sur la tradition", je recommande le documentaire de Matthew Akers tiré de la performance du MOMA. Vous y constaterez comment un regard et le silence peuvent déchaîner un torrent d'émotions.
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