Au concours des blagues les plus pourries, Twitter est imbattable. Il paraît que les humoristes y puisent parfois des idées. Pourtant se distinguent souvent par leur niveau dramatiquement bas. La faute peut-être à la longueur. 140 signes, pas énorme pour planter une situation et amener la chute. Voilà un petit florilège trouvé hier sur le micro-réseau social.
Gontran Main fait dans le jeu de mot : « William Lemeyrgie est notre avenir. Économisons-le. » Dans le même genre, cette devinette de H. Patrice : « Quel est le sport préféré des racailles ? Tous les sports hippiques. Hippique ta voiture, hippique ton vélo, hippique ta mobylette... »
Certaines sont abandonnées avant même d'avoir existé comme cette constatation de Diane Saint-Réquier : « Je me tâtais à faire une blague à base de Kurde Cobain, mais en fait c'est pas drôle. » Plus compliqué, arriver à faire sourire avec des considérations très personnelles comme Janine, auteur de BD : « Petit déjeuner : brioche. Déjeuner : brioche. Forme et consistance de mon corps : brioche ». Il arrive même que certains fassent des propositions de titres pour la presse. Jean-Daniel Flaysakier, médecin, propose : « Pilule de 3e génération : coup de frein sur les plaquettes », précisant qu'il s'agit d'une « titraille nulle et libre de droits »...
Le dernier mot revient à Hugues Serraf : « Sur Twitter, quand tu fais une vanne en 140 signes, il faut que tu l'expliques en 280. »
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.
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