Zacharie Kozinski exerce un étrange métier. C'est un prescient. Le rôle d'un prescient, comme il l'explique à quelqu'un, est de « rêver d'autres univers, d'autres réalités, et de les projeter dans l'inconscient de ceux qui se sont rendus coupables de crimes par la pensée. Mes rêves sont si « réels » que l'objectif est toujours atteint ! 100 % des criminels ressortent du pénitencier sans avoir la moindre velléité de récidive ». Il est au service d'une société utopiste qui mène la vie dure aux déviants.
Problème pour Zack, il est en train de perdre son don. Devenu inutile, il est condamné à mort. Il parvient à prendre la fuite et croise la route d'une jeune femme vivant dans la clandestinité la plus complète. Elle tient une maison de plaisir. Dans la même journée, cette dernière sauvera également Mily, jeune épouse d'un célèbre architecte qui, la soupçonnant de pensées adultères, tente de la défigurer au vitriol.
La société imaginée par Corbeyran et dessinée par Chabbert est très noire, pessimiste, totalitariste. Les deux héros vont aller de découverte en découverte, mettant à jour une réalité beaucoup plus complexe qu'elle n'y paraît.
« New Byzance » (tome1), Glénat, 12,50 €
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire