La science-fiction et même la fantasy, tout en distrayant les lecteurs avides de mondes nouveaux, permet aussi de se questionner sur quelques sujets philosophiques majeurs. Exemple avec la seconde partie du « Livre de Skell » de Mangin et Servain. La scénariste est très claire : « Je parle de religion dans mes albums pour me demander ce qui pousse un individu à la laisser guider sa vie. »
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
mercredi 25 septembre 2013
BD - Livre sacré imaginé par Mangin et Servain
La science-fiction et même la fantasy, tout en distrayant les lecteurs avides de mondes nouveaux, permet aussi de se questionner sur quelques sujets philosophiques majeurs. Exemple avec la seconde partie du « Livre de Skell » de Mangin et Servain. La scénariste est très claire : « Je parle de religion dans mes albums pour me demander ce qui pousse un individu à la laisser guider sa vie. »
mardi 24 septembre 2013
Billet - Municipales, les e-lections
Les électeurs, rebaptisés « e-lecteurs » dans le jargon de Politique'Web, délaisseront-ils le contact humain pour se contenter de tweets, de statut Facebook ou de newsletter ? Comment serrer des mains si on fait ses achats en ligne ? Je caricature volontairement. Internet, seul, n'est rien. Ce monde n'est pas virtuel mais ne sera jamais qu'une déclinaison de la vraie vie. S'agiter sur le net ne trompera personne. En tout cas, dans les petites communes, celles qui se battent pour l'arrivée du haut débit, avoir un site pro et très actif ne fera pas forcément recette. Au contraire cela ne fera qu'attiser la colère des « e-lecteurs » impatients. Ailleurs, le candidat en mal de notoriété pourra toujours tenter l'expérience. Mais gare au buzz négatif quand ses administrés apprendront que le site est tenu par des « nègres » pour la somme forfaitaire de 1 800 € HT.
BD - Lancaster, le nouvel aventurier
Lancaster, autant l'avouer immédiatement, a des airs de Bob Morane. Ce lord anglais, jeune, blond, athlétique et séduisant, part à l'aventure comme vous allez au boulot le matin. Il est accompagné de son alter-ego comique, Robert, un Français persuadé de faire chavirer tous les cœurs. Un duo complété par la journaliste Audrey Duquesne, pulpeuse tête brûlée.
lundi 23 septembre 2013
Billet - Le milliard pour GTA V
Un milliard de dollars en trois jours. Le jeu vidéo GTA V (Grand Theft Auto, opus 5) bat tous les records. Lancement mondial après une attente de plus de 5 ans, nouvel univers, multiplication des personnages : les concepteurs n'ont pas lésiné sur les moyens. Aussi cher qu'un blockbuster hollywoodien, il rapporte plus. Et plus vite. Pas étonnant quand on voit le prix de vente. Compter 50 euros pour la version de base.
Les coffrets collectors (avec carte de Los Santos, casquette et sac...) trouvent preneurs à plus de 200 euros. Le prix ne semble pas être un problème pour les milliers de fans, avides de se glisser dans la peau d'un des trois habitants de Los Santos, ville imaginaire d'une Californie encore plus excessive que nature. La grande nouveauté de cette cinquième version réside dans le fait que le joueur peut choisir son personnage. Un braqueur à la retraite, un petit escroc ambitieux et... un psychopathe (photo de Trevor ci-dessus). La marque de fabrique de GTA reste la violence.
Il est interdit aux moins de 18 ans et les publicités du jeu, visibles un peu partout, mettent en avant une pin-up (un peu vulgos, d'après ma femme) en bikini rouge faisant passer Lara Croft pour ce qu'elle est : quatre pixels se battant en duel... Trois personnages, des missions à accomplir, une ville à découvrir, de l'argent à gagner puis à dépenser, des sports (tennis, golf), des courses poursuites (voitures, avions) : GTA V est la somme de TOUS les jeux vidéos existants. Ce qui explique sa suprématie qui ne peut aller qu'en augmentant avec la prochaine version « online ».
BD - Marée marrante avec Palmer en Bretagne
La crise. Toujours la crise. Jack Palmer, détective privé, est engagé comme garde du corps d'un riche homme d'affaires, invité, avec quelques uns de ses congénères dans un manoir en Bretagne. La réunion d'égos surdimensionnés va vite virer au cauchemar avec homards frelatés, fest-noz, algues vertes, porcelets et cadavre à la clé...
Heureusement Jack Palmer, le héros au gros nez et au chapeau mou imaginé par Pétillon, est sur place pour démêler les fils enchevêtrés de l'enquête. A moins qu'il ne se fasse surprendre par la marée... Essentiellement connu pour ses dessins politiques dans le Canard Enchaîné, Pétillon retourne à ses premières amours, la BD. On retrouve son style mordant, parfait dans la caricature et l'humour décalé.
dimanche 22 septembre 2013
BD - Petits boulots (de merde !)
samedi 21 septembre 2013
Billet - Problèmes de voisinage
Comment m'est venue l'idée de cette chronique ? Pas dans mon voisinage, adorable dans l'ensemble sauf... Non, la délation, très peu pour moi. L'envie de parler des voisins m'est venue après avoir bien rigolé en lisant un exemplaire de « La petite bibliothèque grinçante » de Monique Neubourg consacrée aux voisins. Vient de paraître aux éditions Chiflet et Cie et ne coûte que 5,95 €. Un bon investissement pour assurer sa tranquillité.
vendredi 20 septembre 2013
ÇA BRUISSE SUR LE NET : Sophia se marre
jeudi 19 septembre 2013
Billet - Energie « vinique »
Mais comment a-t-elle eu cette idée on ne peut plus iconoclaste ? Je soupçonne un scénario moins politiquement correct. Un jour, lassée de ses recherches absconses enfermée dans un labo sans âme, elle craque et ouvre une bonne bouteille pour oublier son travail aliénant. Pas de chance, un big boss passe dans les parages. « Docteur Bell, vous buvez au travail ? » « Euh.... Vous vous méprenez. C'est pour les besoins d'une expérience... Une nouvelle énergie... » Voilà, selon moi, comment Genevieve Bell a découvert l'énergie « vinique ». Et mon esprit tordu imagine la suite de l'histoire : devenue alcoolique, elle suit une cure de désintoxication, se détourne du vin et sombre dans la boulimie. Depuis elle tente de faire fonctionner ses processeurs en plantant les électrodes dans des milkshakes. A moins que pour compenser elle se tourne vers le sexe. Les électrodes ? Pas de commentaires.
Chronique "ça bruisse sur le net" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.









