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jeudi 12 mai 2022

De choses et d’autres - Aujourd’hui… ou demain


Cela fait donc trois semaines qu’Emmanuel Macron a été réélu président de la République et Jean Castex est toujours Premier ministre. Lui qui avait annoncé, sûr de son fait, qu’il démissionnerait quelques jours après le second tour, est toujours en train de gérer les affaires courantes entre deux cartons.

Une démission qui devrait intervenir aujourd’hui. Ou demain…

Ce Premier ministre est bien sympa puisqu’il devait pour sa dernière sortie officielle assister hier à la canonisation de Charles de Foucault. Une occasion de rencontrer une nouvelle fois le pape qu’il admire particulièrement. C’était sans compter avec les obsèques, ce même dimanche, du président des Émirats arabes unis décédé vendredi. Le président Macron se rendant au Moyen Orient, le Premier ministre se retrouve « d’astreinte » et ne peut plus quitter le territoire national.

On lui aura tout fait à notre Pradéen. Je le soupçonne d’être à l’origine du bug qui a annoncé, durant quelques minutes vendredi, sa démission sur le site de Matignon. Une plaisanterie. Ou un appel du pied, histoire de faire comprendre qu’il commence à être agacé par la situation.

La faute à son remplaçant. Sa remplaçante exactement puisqu’une femme devrait lui succéder. Selon toute probabilité, Catherine Vautrin qui comme Jean Castex vient des Républicains. Un proche, pour la présenter, parle d’une femme qui « aime les gens et a un fond profondément humaniste. » Même si ce n’est pas toujours évident (je peux citer des exceptions à tous les niveaux de l’échiquier politique français), c’est quand même le minimum quand on a la prétention de diriger un pays. Sinon on tombe dans la case dictateur sans même s’en rendre compte.

Chronique parue en dernière page de l’Indépendant le lundi 16 mai 2022

dimanche 7 novembre 2021

De choses et d’autres - Animer ou aimer, il faut choisir

En prévision de l’élection présidentielle, les chaînes de télévision ont décidé de sortir le grand jeu pour tenter de grappiller quelques points d’audience. Hier soir sur M6, Karine Le Marchand  a repris son émission Une ambition intime mais en ne se consacrant qu’aux femmes politiques. On a pu en savoir un peu plus sur les vies de trois des candidates à la présidentielle : Anne Hidalgo, Valérie Pécresse (qui doit d’abord remporter la primaire LR) et Marine Le Pen.

Bizarrement, Nathalie Artaud de Lutte Ouvrière n’a pas été invitée. Pas certain cependant qu’elle ait accepté que les caméras de M6 vienne chez elle filmer son quotidien pour parler de son chéri ou du petit dernier.

Uniquement des femmes donc pour cette émission, conséquence le plus en vogue des postulants au poste suprême n’a pas eu droit à la parole. De toute manière sa conseillère en communication l’aurait sans doute dissuadé de participer à ce genre de show. Trop peur que l’animatrice lui demande des détails sur cette baignade à La Seyne-sur-Mer très collé serré en compagnie de la fameuse conseillère...

Ces femmes de l’ombre ont souvent plus de pouvoir qu’on ne le croit. Pour preuve un des meilleurs journalistes du service public, Thomas Sotto, a annoncé ce week-end qu’il se retirait de la présentation de l’émission Élysée 2022. Co-présentateur avec Léa Salamé, il a révélé à sa hiérarchie être en couple avec Mayada Boulos.

Ce nom ne vous dit peut-être rien, pourtant c’est la directrice de communication du Premier ministre Jean Castex. Alors, entre animer un rendez-vous phare de la campagne électorale ou tout simplement aimer, Thomas Sotto a choisi. Il préfère quitter les feux de la rampe.

Et qu’on ne me dise plus qu’il n’y a que les femmes qui sacrifient leur carrière pour leur mari ou compagnon.  

Chronique parue en dernière page de l’Indépendant le lundi 8 novembre 2021

vendredi 3 juillet 2020

De choses et d’autres - Brevet de ministre

On a longtemps cru que pour devenir ministre, il fallait forcément être diplômé de l’ENA. Alors que se profile un nouveau remaniement du gouvernement, les commentateurs politiques recommencent à faire leur petit jeu de chaises musicales dans l’optique de la « grande concorde » voulue par Emmanuel Macron. 

Des listes commencent à circuler. Beaucoup d’élus de droite (dont Jean Castex, maire LR de Prades et M. Déconfinement), de moins en moins de gauche, aucun écologiste : la montagne risque d’accoucher d’une souris. Alors sans doute pour masquer ce nouveau virage à droite, quelques noms sont sortis du chapeau. Eux ne sont pas passés par l’ENA mais on les a beaucoup vus dans les pages people des magazines féminins. Car pour occuper le poste de ministre de la Culture, la lutte serait acharnée entre Claire Chazal et Jean-Michel Jarre. 

D’un côté l’ancienne gloire des JT de TF1, débarquée au profit d’une jeunette qui n’a pas duré. De l’autre le fabricant de tubes planétaires, spécialistes des concerts monumentaux, type d’événement en voie de disparition en ces temps d’après covid-19. Tous les acteurs de la culture, les intermittents notamment, seront rassurés si leur sort est désormais confié aux mains d’un de ces deux experts. 

Mais pourquoi ne pas demander encore plus ? De véritables champions culturels français. Quitte à bousculer, mieux vaut offrir le poste à Dany Boon. Lui au moins saura transformer son ministère en entreprise extrêmement lucrative. A moins de faire le choix du roi. Je verrai carrément Jean-Paul Rouve à Matignon. C’est tellement évident, un Tuche au pouvoir et tous les problèmes sont derrière nous.  

(Chronique parue en dernière page de l'Indépendant le vendredi 3 juillet)