Avant de devenir dessinatrice de bande dessinée, Cécile était une fillette pleine d’imagination vivant à la campagne avec sa maman. Le prototype du garçon manqué, admirant les aventuriers de la grande période de la conquête de l’Ouest américain.
Voilà pourquoi, en son for intérieur, elle est avant tout une Coboye. La corde à sauter est reconvertie en lasso, la jolie tête à coiffer offerte par sa mamie en Totem du camp indien, après un scalp traditionnel. Quand sa maman part faire des courses, elle demande régulièrement qu’elle lui achète des bâtons de « dinamit », des « alumetes » et aussi quelques « chouinegom ».
Sous forme de gags en une ou deux images par page, on découvre toutes les bêtises que la fillette a réalisées au grand désespoir de sa maman, rebaptisée le « shérif » dans son monde imaginaire. Un album qui sent bon l’innocence de la jeunesse, magnifiée par des aquarelles lumineuses.
« Coboye », Delcourt, 144 pages, 17,50 €
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