Étonnant téléscopage entre la fiction et la réalité. Philippe Ségur, romancier de Perpignan, vient de publier début janvier une fantaisie littéraire intitulée « Extermination des cloportes ». Dans ce roman, le personnage principal, professeur voulant devenir écrivain et qui a des soucis de voisinage avec sa copropriété, se réveille un matin avec l’étrange sensation d’avoir des cloportes dans les yeux. Des insectes qui l’empêchent de voir la réalité en face.
Pas de fiction pour une Indienne de 42 ans selon une dépêche de l’agence France Presse : « Ce n’était pas une idée qui lui trottait dans la tête mais un cafard bien vivant. Ressentant une sensation désagréable derrière les yeux au réveil, la femme se rendit dans une clinique locale où lui fut pratiqué un lavage nasal. Ceci fait, on la renvoya chez elle. Mais la douleur était toujours là. Ce n’est que lorsqu’un spécialiste examina ses canaux nasaux à l’aide d’un endoscope que fut découverte la terrible vérité. ‘J’ai vu des petites pattes bouger à l’intérieur’, raconte le médecin. Poussant plus loin ses recherches, quelle ne fut pas sa surprise : « j’ai réalisé que j’observais en fait le postérieur d’un cafard », se souvient-il avec horreur. Le blattoptère en goguette était entré par les narines de la femme pendant son sommeil et avait si bien avancé qu’il se trouvait presque à la base du crâne. Le passager clandestin fut finalement aspiré hors du nez, gigotant et bien vivant. » Philippe Ségur doit bien rigoler dans son coin...
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