10,2 milliards de dollars de bénéfices en 2016. Les rares voyants qui ont pré- dit l’effondrement de Facebook en sont pour leurs frais (et peuvent changer de métier). Le géant des réseaux sociaux, loin de perdre des parts de marché face aux Twitter, Snapchat et autres gadgets destinés aux plus jeunes, a vu son chiffre d’affaires progresser de 57 % en un an. Bientôt 2 milliards d’utilisateurs « likeront » à tour de bras.
Un rouleau compresseur impossible à arrêter, devenu phénomène de société mondial aussi important que la télévision ou les smartphones à une époque. A la diffé- rence que Facebook ne partage pas le gâteau. L’essentiel des revenus de la publicité présente sur vos pages file directement dans les poches de Marck Zuckerberg et de ses quelques associés. Ne cherchez plus les maîtres du monde, ce sont eux. Cela ne durera pas. Forcément. Ainsi va la vie, une succession de grands bouleversements. Un auteur de science-fiction pourrait en tirer un bon roman.
Dans quelques siècles, après un big bang, des chercheurs extraterrestres découvrent un serveur miraculeusement préservé. Ils extraient les données et reconstituent la vie au début du XXIe siècle. Ils ne voient que chats mignons, chutes de skate, accidents de voitures, photos de vacances et assiettes de nourriture. Travail ? Presque rien. École. Très peu ! Comme si les « faits alternatifs » chers à l’administration Trump constituent déjà la réalité de nos vies virtuelles, seules traces de notre passage sur terre.
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