Même si, au final, le règne du mâle est loin d'être terminé, dans le symbole, les mentalités changent. En Europe, pour être maire d'une grande ville, mieux vaut depuis quelques années être également mère de famille. Après Paris et Anne Hidalgo, d'autres grandes capitales sont tombées dans l'escarcelle des femmes. Madrid et Barcelone ont profité de la vague Podemos pour renouveler le personnel politique et le genre dominant.
Ce week-end c'est en Italie que les femmes ont pris le pouvoir. Virginia Raggi pour le mouvement populiste "cinq étoiles" se retrouve à la tête de Rome. Juste retour des choses quand on sait que la ville est née, selon la légende, grâce à Romulus et Remus, sauvés par une louve. Et Virginia Raggi a tout de la louve. Aimante avec ses enfants, sans doute, elle peut mordre aussi. Jeune avocate, brillante et au charme certain, elle risque de marquer la ville éternelle de son empreinte. Un renouvellement complet des pratiques très machos de la classe politique italienne. Il suffit de se souvenir sur quels critères Berlusconi choisissait ses ministres femmes pour comprendre l'évolution des mentalités. Des mensurations parfaites valaient plus qu'une ou un CV prestigieux.
Plus près de nous, Carole Delga dirige la région. Seul membre du gouvernement originaire de l'Aude et des P.-O. la ministre Ségolène Neuville. Reste le titre suprême, la présidence de la République. Mais là, vu les candidats aux différentes primaires, inutile de rêver à une présidente en 2017.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire