Attention préparez vos mouchoirs. Si vous n'avez jamais pleuré (ou du moins écrasé une larme) en lisant une BD, « Boule à zéro » risque de vous bouleverser. Zita est une petite fille de 13 ans. Elle n'en paraît que 10 et tout le monde autour d'elle l'appelle Boule à Zéro. Zita est malade, elle vit depuis 9 ans dans l'hôpital où ont tente de la soigner. Ernst (dessin) et Zidrou (scénario) ne forcent pas le trait. Au contraire, malgré sa maladie, Zita est extraordinairement active. Durant les premières planches, on la suit dans les couloirs de l'hôpital alors qu'elle distribue les invitations à son anniversaire. On croise les infirmières, les docteurs, les autres petits malades et même les pensionnaires du service gériatrie, toujours enchantés de voir une tornade de jeunesse. Car Zita a parfois tendance à en faire un peu trop. Résultat c'est son cœur qui se met au chômage. Heureusement elle ne quitte jamais l'hôpital. Pour les premiers secours, c'est plus pratique. Le problème de Zita, après sa maladie, c'est sa mère. Elle ne vient plus la voir. Et c'est là, dans cet amour perdu que les auteurs nous fendent le cœur. La justesse de ton de cet album en fait un des titres indispensables de ce début 2012.
« Boule à zéro » (tome 1), Bamboo, 10,95 €, en librairie le 29 février)
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