Dans la thématique des mensonges de l'Eglise, je demande le Saint immortel. Au sein de la collection Loge Noire, Laurent Bidot signe un très prometteur premier tome de « L'éternel ». Dans la lignée de sa précédente série, « Le Linceul », il surfe sur la mode des secrets du catholicisme. Thomas Landon est un historien peu banal. Il travaille pour le Vatican, chargé d'enquêter sur la réalité de certains miracles imputés à des religieux en voie de canonisation. Sur une route de montagne, en rejoignant un chalet en compagnie de son amie, il recueille un homme, muet, sale, barbu et épuisé.
Après une nuit de repos, l'inconnu s'enfuit de nouveau. Thomas ne sait pas encore qu'il vient de croiser la route de Saint Scutaire dont on dit qu'il serait immortel. Quelques jours plus tard, Thomas est contacté par un riche écrivain de best sellers pour tenter de percer le mystère de ce saint « oublié » dans les riches heures de l'Eglise. L'histoire se déroule sur deux plans.
D'un côté Thomas, sceptique, peu enclin à croire à ces sornettes, de l'autre l'errance de l'homme barbu, poursuivi par des tueurs sans pitié mais qui y laissent quelques plumes. Une mise en bouche parfaite avant l'apothéose finale, la série ne devant compter que deux tomes.
« L'éternel » (tome 1), Glénat, 12,50 €
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