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dimanche 2 novembre 2014

BD : Frères d'armes


commandant Achab, Piatzsezk, Douay, casterman
Être flic implique souvent de ne pas pouvoir entrer dans certains moules. Une vie consacrée à la chasse aux malfaisants n'est pas sans conséquence pour son équilibre psychique. Il est loin le temps du commissaire Maigret, placide et pépère une fois revenu sans la douceur de son foyer. Le personnage principal de la série écrite par Piatzsezk et dessinée par Douay est l'antithèse absolue de ce modèle. Edgar Cohen, surnommé le Commandant Achab, a perdu une jambe. Il a quitté les hautes sphères de la PJ pour moisir aux archives entre son chat et sa réserve de cannabis, essentiel pour faire passer la douleur. Il a retrouvé de la vigueur quand un jeune policier l'a rejoint dans son antre. Karim mène une vie saine et équilibrée. Il est cependant taraudé par les circonstances de la mort de son père, policier lui aussi très investi dans son travail. Il est mort dans l'exercice de ses fonctions. Une balle perdue tirée par un collègue qui depuis a bien des difficultés pour remonter la pente : Achab. La cohabitation entre les deux est compliquée dans les premiers temps. Mais à force de patience, Achab va refaire surface et démêler l'écheveau qui a causé sa perte. Et si toute cette histoire n'était que l'arbre qui cachait la forêt d'une plus vaste magouille ? Ce cinquième tome va voir la conclusion de l'enquête avec la révélation du jeu très trouble du propre frère d'Achab, William, un ambitieux arrivé au sommet de la hiérarchie. Mais à quel prix...
« Commandant Achab » (tome 5), Casterman, 14,50 €



jeudi 7 février 2013

BD - Le commandant Achab, un flic tenace


Maigret n'a qu'à aller se rhabiller. Les nouveaux flics ont un peu la même dégaine bonhomme, mais ce n'est qu'une apparence. Prenez le commandant Cohen, surnomme Achab, il a une jambe de bois, une mauvaise humeur permanente à peine atténuée par sa forte consommation de cannabis. Achab est en vacances. Il décide de passer quelques jours au Havre en compagnie de son adjoint, Karim. Il tente de résoudre une vieille histoire de trahison. Mais quand son supérieur apprend sa présence dans la ville normande, il lui ordonne d'enquêter sur le meurtre, tout chaud, du maire de la ville. Les voilà embarqués dans une histoire de tueur en série aux motifs obscurs. 
Stéphane Piatzszek, le scénariste, renouvelle le genre avec brio. Douay, au dessin, apporte juste la petite touche de noirceur rendant le tout encore plus crédible.
« Commandant Achab » (tome 3), Casterman, 13,95 €


mardi 27 octobre 2009

BD - Police secours et Commandant Achab


Polar classique que ce premier épisode des aventures du commandant Achab. Le vieux policier, unijambiste, râleur et iconoclaste fait l'unanimité contre lui. Il est muté aux archives dans un petit bureau qu'il partage avec un chat caractériel. 

Un enterrement de 1re classe qui prend fin quand on lui confie une enquête sur des meurtres étranges. Il devra en plus se coltiner un nouvel équipier, Karim, jeune et entreprenant, rapidement déboussolé par les pratiques peu régulières de son supérieur. 

Le scénariste Stéphane Piatzszek a particulièrement réussi le portrait de ces héros atypiques. Stéphane Douay au dessin réaliste mais épuré, sert cette intrigue, imposant une ambiance très sombre malgré l'utilisation de la ligne claire.

« Commandant Achab » (tome 1), Soleil Quadrants, 14,30 € 


 

samedi 27 janvier 2007

BD - Clonage naturel


Les amateurs de science-fiction alliant philosophie et métaphysique vont adorer cette série écrite par Hugues Fléchard et mise en images par Stéphane Douay. 

Dans un immense Vaisseau-monde, des milliers de personnes vivent en vénérant le Grand Prêtre. Descendant direct du premier humain, il a cloné l'ensemble de la population. Mais dans cette humanité en réduction, certains prônent le dogme de la procréation. Des déviants, selon la religion intransigeante, affirmant que seul le Grand Prêtre peut donner la vie. Silenzio, le héros, est régulateur. Il a pour mission de débusquer les procréateurs. 

Mais en se lançant sur la piste de l'un d'entre eux, il découvre que le vaisseau est en train de se modifier et que le temps de la religion dominante est peut-être en train de s'achever. Le Vaisseau-mère a visiblement décidé de bouleverser la vie de ses habitants. 

Parabole sur l'évolution de l'humanité, cette bande dessinée est ambitieuse et surprenante, parfois hermétique, mais la fin est pleine de promesse. (Dupuis, 13 €)