➤ « Capricorne » (tome 20), Le Lombard, 12 €
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
lundi 23 janvier 2017
BD : Capricorne quitte notre univers
➤ « Capricorne » (tome 20), Le Lombard, 12 €
mardi 1 mars 2011
BD - New York en puzzle
Capricorne est enfin de retour à New York. Le feuilleton fantastico-ésotérique d'Andréas semble entrer dans sa dernière ligne droite. Ce dessinateur qui n'a eu de cesse de casser tous les codes de mises en page au cours de sa carrière s'en donne une nouvelle fois à cœur joie. Car le New York actuel n'a rien à voir avec celui qu'il a quitté.
Sur chaque gratte-ciels, il manque plusieurs étages. Disparus dans une autre dimension. Les sommets des immeubles semblent flotter au dessus des fondations. Le récit se déroule dans les deux dimensions. Capricorne est dans le New York noir, le Passager dans le rouge. Pour faire fusionner les deux entités, Capricorne va faire appel à des spirites.
Cette série fleuve et passionnante est un bonheur pour les esthètes.
« Capricorne » (tome 15), Le Lombard, 11,95 €
jeudi 7 janvier 2010
BD - Capricorne à vif
La saga de Capricorne s'étoffe de nouveaux personnages. Andréas, au bout de 14 épisodes, s'amuse toujours à compliquer l'intrigue tout en distillant au lecteur fidèle quelques clés permettant au final de relier tous les fils entre eux.
Capricorne embarque sur un cargo. Il veut rejoindre New York. Mais en pleine traversée, il découvre que l'équipage et les autres passagers ne sont que des illusions. Des rêves provoqués par une entité extraterrestre qui l'opère, à vif, dans les cales du bateau.
Une opération pour sauver Capricorne. Il deviendra l'allié de ce qui fut le docteur Cortex dans son combat contre le Passager.
Ces 44 pages sont comme d'habitude une démonstration de l'incroyable talent du dessinateur. Cette fois il apprivoise les hachures. Un choc graphique sombre et superbe.
« Capricorne » (tome 14), Le Lombard, 10,40 €
samedi 12 mai 2007
BD - Mondes intérieurs de l'univers Arq d'Andreas
Le monde d'Arq, imaginé par Andreas, devient de plus en plus complexe au fil des albums. Cette histoire de science-fiction en est déjà à son dixième opus. Certes, quelques inconnues sont levées, mais il reste encore bien des interrogations. Le lecteur pourrait se lasser. Il n'en est rien. Là réside la force de ce créateur unique, cohérent dans ses recherches, utilisant la multitude des mondes parallèles pour donner toute une panoplie de style à son dessin.
Cette fois c'est Tehos, un habitant de la citadelle, qui est mis en vedette. Il va tenter de trouver une solution au ralentissement de la chute de Nonac, le maître des esprits. Sans lui, le monde d'Arq ne peut exister.
On retrouve également différents personnages de la série comme Virginia Priest et sa mère, Alanna Morrison-Black qui donne naissance à des jumeaux, une fillette prénommée Eve et un mutant et bien évidemment Pascoe Montana, véritable âme noire de ce monde. Mais l'intérêt principal reste ces planches remarquablement composées et notamment une double page finale de toute beauté. ("Arq", Delcourt, 12,90 €)
vendredi 16 juin 2006
BD - Andréas franchit la frontière
En 1937, l’Espagne est ravagée par une terrible guerre civile. Les Républicains savent qu’ils n’en ont plus pour longtemps et les rares combattants, espagnols ou étrangers, préfèrent fuir vers la frontière française. "Quintos", BD d’Andréas (avec des couleurs d’Isa Cochet) se penche sur le destin d’un petit groupe d’idéalistes en fuite. Dès les premières planches, le camion les transportant est détruit par un obus de l’aviation allemande. C’est à pied, dans des villages hostiles, qu’ils tenteront de sauver leur peau. Au cours de ce périple, l’auteur détaille petit à petit les personnalités de chacun. Un postier belge couard, une Française prétentieuse, un Américain ne jurant que par l’action, un Espagnol idéaliste… Ils ne se ressemblent pas et le fragile équilibre du groupe va vite être rompu face aux dangers multiples et incessants. Mort, trahison, désillusion sont les rendez-vous obligés de ces égarés de la « cause ». Ce n’est pas spécialement joyeux, juste réaliste, très réaliste. La nature humaine est encore très perfectible. (Dargaud, 13,50 euros)



