Un policier dépressif tente de découvrir pourquoi cinq jeunes filles ont été assassinées dans les années 70. Enquête dans le passé et la folie des hommes.
Comme quelques auteurs, Anouk Shutterberg a changé de maison d’édition. Mais pas d’éditrice. Elle a suivi Céline Thoulouze quand cette dernière a décidé de créer les éditions Récamier. Dans La nuit des fous, on retrouve le héros récurrent qui a lancé cette romancière.
Il est mal en point le commandant Stéphane Jourdain. Une troisième enquête mais sans sa coéquipière habituelle, Lucie, sa fille. Morte. Par sa faute. Il déprime, se bourre d’anxiolytique et a accepté un poste moins prestigieux à l’Office central pour la répression des violences aux personnes. Une sorte de petit FBI français qui peut intervenir partout en France.
Quand des ouvriers découvrent cinq caisses en bois contenant des cadavres, Jourdain se rend sur place dans le Jura. Il découvrira, avec l’aide d’une policière locale dynamique que ce sont cinq jeunes filles, internées dans un hôpital psychiatrique voisin, disparues depuis une nuit d’été en 1975. En parallèle à l’enquête classique, la romancière raconte comment Élise, une jeune femme solitaire, retrouve sa tante qui passe une retraite paisible dans une ferme isolée dans les Cévennes. Quel rapport entre les deux affaires ?
C’est une véritable enquête dans le passé et la folie des hommes qui est proposée au lecteur. On apprécie la description de la dépression de Jourdain, flic efficace mais humain sensible. Son équipe, composée essentiellement de femmes, va tout faire pour le remotiver. Juste ce qu’il faut pour qu’il tente d’arriver à temps pour sauver une victime et son bébé. Un polar aux personnages habités par la force, la volonté ou la folie.
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