L’adaptation du roman policier, Le temps est assassin de Michel Bussi, donne aussi envie de quitter son quotidien pour se plonger dans l’ambiance de la Corse préservée. Ce roman, best-seller d’un des écrivains les plus lus en France ces dernières années, est adapté par Frédéric Brrémaud et dessiné par Nathalie Berr.
L’action se déroule en parallèle dans le temps. Un même lieu, une petite presqu’île près de Calvi, encore sauvage. En août 1989 puis toujours en août, mais 27 ans plus tard, en 2016. Clothilde, adolescente dans la première partie, est devenue mère de famille dans la seconde. Elle est en partie originaire de Corse, par son père alors que sa mère est Normande. Était car en 1989, toute la famille a péri dans un accident de la route. Sauf Clothilde.
Si elle revient sur les lieux de la terrible sortie de route tant d’année après, c’est qu’elle a reçu une lettre, comme signée de sa mère. Elle entraîne donc son mari et sa fille, adolescente, dans un séjour estival dans le seul camping « autorisé » dans ce lieu épargné par l’urbanisation galopante de l’île de Beauté. Elle va mener l’enquête, retrouver les protagoniste de l’été fatal, tenter de démêler cette histoire et surtout savoir qui est celui qui se fait passer pour le fantôme de sa mère.
La trame du roman, complexe avec ses nombreux allers-retours dans le temps, est préservée et bien mis en valeur par la dessinatrice. Tout semble évident, preuve qu’un texte compliqué peut gagner en clarté avec une bonne adaptation graphique. Et même si vous avez déjà lu le roman paru à l’époque Aux Presses de la Cité puis en poche chez Pocket, vous replongerez avec plaisir dans cette histoire familiale, compliquée et gangrenée par les secrets.
«Le temps est assassin», Philéas, 19,90 €
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