La vie quotidienne est source d’une multitude de problèmes, tous plus stressants les uns que les autres. Pour les surmonter, on peut se gaver d’anxiolytiques ou fermer les yeux en procrastinant. Il existe aussi une autre façon de faire passer ces difficultés : la chathérapie. Une discipline non enseignée en médecine mais d’une étonnante efficacité. Tous les possesseurs d’un chat savent de quoi je veux parler.
Car il n’y a rien de plus destressant qu’un chat câlin. Une société d’alimentation pour animaux a même commandé un sondage aux résultats incontestables : « 98 % des propriétaires de chats trouvent leur présence destressante». Vous avez un petit coup de mou et des pensées noires ? Vite, demandez de l’aide à votre chat. S’il fait partie des affectueux, prenez-le sur vous et laissez-vous endormir par ses ronrons intempestifs provoqués par vos caresses. Si c’est un facétieux, lancez un objet dans une pièce et profitez de ses cavalcades pour le rattraper et jouer avec. Si c’est un dormeur, contentez-vous de le regarder roupiller, 22 heures par jour, bien calé dans son panier (ou le canapé du salon).
C’est d’ailleurs le trait de caractère que l’on envie le plus à notre animal de compagnie : « Dormir aussi bien et longtemps qu’eux. »
Il n’y a que les chats dédaigneux qui ne sont pas d’un grand secours, ceux qui font les sourds quand on leur parle gentiment. Un peu à part on trouve aussi les revendicatifs. On en a un à la maison répondant au gentil nom de Marcel. Sa manie : miauler de toutes ses forces, en pleine nuit, pour réclamer une ration de croquettes supplémentaire. Résultat : on dort mal mais cela ne l’empêche pas, lui, d’en écraser toute la journée quand on est au boulot.
Billet paru en dernière page de l’Indépendant le 5 avril 2023
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