Jamais une période de l'Histoire de France n'aura à ce point divisé le pays. L'occupation allemande, le gouvernement de Vichy : rares étaient ceux qui s'y sont opposés d'entrée. Il a fallu le travail de sape des premiers résistants pour que la majorité de la population prenne fait et cause contre les nazis et leurs valets tricolores. Le troisième épisode de « Résistances », série écrite par Jean-Christophe Derrien et dessinée par Claude Plumail, raconte comment une simple femme, par ses écrits, éveille les consciences. Sonia, jeune Juive, a pris le pseudonyme de Marianne. Elle écrit dans un journal clandestin pour dénoncer les exactions de l'occupant et réveiller la fibre patriotique française. Un rôle obscur, peu glorieux, mais qui a permis à certains de franchir le pas. Ensuite s'est posée la question de la lutte armée. Marianne est très réticente. Mais cela semble une évolution obligatoire. L'autre problème des Résistants, à cette époque, ce sont les dénonciateurs. Et les traîtres, ces hommes et femmes obligés de parler après des heures de torture. Une série édifiante, romancée mais empreinte d'une grande exactitude historique.
« Résistances » (tome 3), Le Lombard, 14,45 €
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