Petit troll deviendra grand. Et grand troll deviendra petit... Dans le précédent album des aventures des Trolls de Troy, les personnages imaginés par Arleston et Mourier, victimes d'un sort, sont devenus minuscules. Tous sauf Roken, le plus idiot des trolls, et c'est peu dire. Ils sont donc en position très délicate dans les premières pages de ces 46 planches très denses. Sur des dragons, dans la forêt, perdus dans le carnaval d'Eckmul, sur une grande roue... les décors varient, l'esprit reste le même : gags, jeux de mots et situations cocasses. On retrouve tout ce qui a fait le succès de cette série : la duplicité des méchants, la bêtise de certains trolls et les réflexions absolument irrésistibles de Waha, la jeune humaine persuadée d'être une troll. A deux reprises, elle tire ses amis d'un mauvais pas en se creusant la tête, « C'est la magie de quand on réfléchit, ça ». Et cela marche à tout les coup « avec un peu de concentritude... » Dommage, la fin est un peu bâclée (dix pages de plus auraient évité certaines ellipses). Par contre niveau dessin, Mourier est au top. Je ne sais pas quelle potion magique il prend, mais ce dessinateur est un génie.
« Trolls de Troy » (tome 16), Soleil, 13,95 €
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