Désolé, une nouvelle fois, je suis obligé de vous parler de Nadine Morano. Quand on suit attentivement les soubresauts des réseaux sociaux, Nadine Morano est incontournable. Ses interventions à la radio, en télé et même en presse écrite font le buzz. Alors quand elle se lâche sur Twitter, ce sont des milliers de personnes qui sourient, ricanent, se lamentent ou se désespèrent. Car Nadine Morano et le Net c'est un peu comme le PSG et le foot ou Michaël Schumacher et la Formule 1. On est obligé d'en parler, mais rarement avec plaisir.
Notre ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle et, ne l'oublions pas, déléguée générale UMP en charge des élections, est triplement à la Une, si l'on oublie sa sortie : « Le problème d'Eva Joly c'est son physique », vieux déjà de trois jours... Elle a diffusé ce tweet adressé à Eric Besson, autre ministre très connecté, relevant plus du domaine de la vie privée que de l'action politique : « Je bulle dans un spa avec des copines et toi tu tweet. Occupe-toi de ta femme un peu. »
Sur Twitter, il semble que de nombreux abonnés au compte de Nadine Morano soient totalement virtuels. Il se pourrait qu'elle « achète » des profils fabriqués par des robots pour faire gonfler son audience.
Enfin elle doit affronter un vent de révolte de quelques twittos qui ont lancé une opération « unfollowMorano ». Il est demandé de se désabonner de son compte... Il va sans dire que cette dernière opération est un échec cuisant. Sur internet aussi l'excès fascine...
(Chronique parue en dernière page de l'Indépendant du Midi le vendredi 10 février)
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