Parfois, dans une série, le tome 2 est l'occasion de livrer quelques clés au lecteur pour qu'il ait envie de d'acheter le titre suivant. Dans Phœnix, Gaudin le scénariste prend tout le monde à contrepied en amenant encore plus d'interrogations. Et paradoxalement, comme dans « Lost », l'excellente série télé, ça marche.
On est toujours aussi perdu et intrigué, mais loin de vouloir décroché, ces interrogations supplémentaires donnant une furieuse envie de découvrir la suite.
Il y a des années, un groupe de gamins a été victime d'une expérience alors qu'ils séjournaient sur une île du Pacifique. De nos jours, ils en subissent les conséquences, comme s'ils passaient dans un monde parallèle très comparable à l'enfer. En plus se suivre Jon, un des enfants devenu adulte, cette seconde partie se consacre en grande partie au cas de Mr Fincher.
Ce vieillard semble dérangé. Il vit d'ailleurs dans un asile. Mais il semble véritablement affolé par les « autres » et craint qu'ils ne prennent sa place. Est-il fou ou victime d'une de ses inventions ? Une psychologue, en creusant dans son passé, découvre que ce scientifique a travaillé pour l'armée américaine.
Magistralement écrit, dessiné avec brio par Peynet, c'est une des séries les plus prometteuse du catalogue Soleil.
« Phœnix » (tome 2), Soleil, 13,50 €
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