Clap de fin pour Victor Sackville. C'est d'ailleurs clairement indiqué sur la couverture du tome 23 avec un gros « The end » ornant l'écran du cinéma où se déroule l'action. On regrettera cet espion anglais distingué, efficace et charmeur. Il est sorti de l'imagination fertile de François Rivière et de Gabrielle Borile.
Côté dessin, c'est Francis Carin qui a donné corps à ses aventures, aux quatre coins du monde. Pour cette ultime énigme, Sackville est à Hollywood. Durant ces années 20, l'industrie cinématographique est en plein développement. Un agent dormant anglais aurait découvert un trafic avant de disparaître. Sackville va tenter de le retrouver. François Rivière semble avoir pris beaucoup de plaisir à décrire un milieu qu'il connaît particulièrement bien.
Le portrait de la scénariste excentrique (cougar avant l'heure), est très réussi. Et pour donner un peu de piment à l'ensemble, un vieil ennemi refait son apparition : Tadjeff, mégalomane ayant endossé, sans problème le costume de producteur.
« Victor Sackville » (tome 23), Le Lombard, 10,95 €
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