Hyacinthe Porphyre a semé la terreur et la mort durant toute son existence. Ce naufrageur breton a mal fini. Pendu haut et court. Il laisse une veuve enceinte. Elle sombre dans la folie, tuant le dernier rejeton de cette sombre lignée. Du moins c'est ce que tout le monde croit. En fait, il resterait deux fils Porphyre, Konan et Gwémon.
Le premier revient au village après des années de bagne. Le second a vécu caché, avec sa mère, dans les ruines de la propriété familiale. La violence des Porphyre va revenir sur le devant de la scène car tous cherchent à s'approprier le trésor du vieux Hyacinthe. Une meute déchaînée à laquelle se joint des bagnards évadés, des villageois rancuniers et une donzelle, noble et arrogante.
Ce mélodrame imaginé par Balac permet à Joël Parnotte, le dessinateur, de coucher sur papier une splendide côte bretonne, sauvage et tout aussi violente que la population qu'elle abrite. Un troisième tome qui n'est pas avare en révélations sur les véritables filiations des uns et des autres.
« Le sang des Porphyre » (tome 3), Dargaud, 13,50 €
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