Rien de tel qu’une bonne croisière pour oublier ses soucis de riche oisif. Dans Papy Plouf, Martin Veyron transforme cette balade nautique en jeu de massacre absolu. Quelques retraités engraissés avec les bénéficies des fonds de pensions dilapident une petite partie de leur fortune à bord d’un paquebot aussi luxueux que dangereux. Car cette croisière semble marquée par une incroyable malédiction. Les cadavres se ramassent à la pelle et la morgue est pleine. « Il y a largement la place d’en mettre deux tête-bêche » propose le second en ouvrant un tiroir. Le docteur, lui, commence à se faire du mouron. D’autant que le commandant, perdant de plus en plus les pédales, a tendance à mettre les récalcitrants aux fers, comme dans l’ancien temps. Mutinerie, changement de cap, attaque de pirates, tsunami : rien ne sera épargné aux personnages de Martin Veyron. Il n’y en pas un pour rattraper l’autre, tous plus lâches, pleutres et calculateurs les uns que les autres. A part l’infirmière. Mais comme elle est amoureuse… (Albin Michel, 13,90 €)
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Le tout publié dans l'Indépendant du Midi sous la signature de Michel Litout.
jeudi 29 juin 2006
BD : La croisière de Martin Veyron nous amuse
Rien de tel qu’une bonne croisière pour oublier ses soucis de riche oisif. Dans Papy Plouf, Martin Veyron transforme cette balade nautique en jeu de massacre absolu. Quelques retraités engraissés avec les bénéficies des fonds de pensions dilapident une petite partie de leur fortune à bord d’un paquebot aussi luxueux que dangereux. Car cette croisière semble marquée par une incroyable malédiction. Les cadavres se ramassent à la pelle et la morgue est pleine. « Il y a largement la place d’en mettre deux tête-bêche » propose le second en ouvrant un tiroir. Le docteur, lui, commence à se faire du mouron. D’autant que le commandant, perdant de plus en plus les pédales, a tendance à mettre les récalcitrants aux fers, comme dans l’ancien temps. Mutinerie, changement de cap, attaque de pirates, tsunami : rien ne sera épargné aux personnages de Martin Veyron. Il n’y en pas un pour rattraper l’autre, tous plus lâches, pleutres et calculateurs les uns que les autres. A part l’infirmière. Mais comme elle est amoureuse… (Albin Michel, 13,90 €)
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