dimanche 14 février 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Vertus de la solitude

célibat, saint-valentin,  Maïa Mazaurette, Jungle
Pour la Saint-Valentin, si par malheur vous êtes seul, plongez-vous dans ce petit livre de Maïa Mazaurette. En écrivant un guide subversif sur 'L'art du célibat', elle devrait donner un peu de baume au cœur aux délaissés de la fête des amoureux.
En 150 pages denses et joliment illustrées, elle énumère toutes les bonnes raisons de vivre seul, un jour, une semaine voire une vie. Pour vous donner une idée du ton du livre, voilà les quelques-uns des avantages qu'elle trouve à être seul chez soi : "Avoir la pizza de la veille à portée de main quand on passe son week-end dans son canapé. Découvrir plus d'activités nouvelles. Notamment, passer encore plus de temps sur Facebook."
Tous les aspects pour accéder au statut de célibataire sont passés à la moulinette, de comment se rendre invivable à une liste de phrases de rupture. Sans oublier l'essentiel : "Comment se faire passer pour une victime et garder tous ses amis ?"
Bref un guide du savoir-vivre dans son coin sans rien devoir à l'autre. Et encore une fois : Bonne Saint-Valentin !
'L'art du célibat', Jungle, 9 €

samedi 13 février 2016

DVD : La gentille étudiante et le méchant vieux monsieur

étudiante,heri,brasseur,calbérac,tonquédec,schmidt,studiocanalIl est vieux et bougon. Elle est jeune et joyeuse. Comment vont-ils pouvoir cohabiter ? Tout le pitch du film est contenu dans cette interrogation. Monsieur Henri (Claude Brasseur) a un caractère totalement opposé à celui de Constance (Noémie Schmidt). Ce veuf taciturne vit seul depuis des décennies. Son fils Paul (Guillaume de Tonquédec), décide de louer une chambre du grand appartement à une étudiante qui pourra ainsi veiller sur le vieil homme misanthrope et à la santé parfois vacillante. Cette comédie d'Ivan Calbérac est adaptée de sa pièce de théâtre. Une comédie qui débute sur les chapeaux de roues.

Situation scabreuse
Les premières confrontations entre Henri et Constance ont une force comique puissante et rare. Elle répond du tac au tac aux méchancetés du papy qui semble y trouver son compte. Mais la vie à Paris est dure pour la jeune femme. Malgré un petit boulot de serveuse, elle ne parvient pas à payer son loyer. Une situation qui donne l'idée à Monsieur Henri d'utiliser Constance pour casser le couple de son fils. Cela pourrait virer à la comédie scabreuse, c'est au contraire très touchant. Saluons les interprétations parfaites des confirmés Brasseur, de Tonquédec et Frédérique Bel mais surtout celle de Noémie Schmidt, jeune actrice suisse qui endosse ce premier rôle avec un naturel et une facilité déconcertants. Dans les bonus communs aux DVD et blu-ray, un long making of où le réalisateur parle de son travail de direction d'acteur et de réécriture. Un long passage est également consacré à la très belle musique de Laurent Aknin. Musique qui tient un rôle très important dans la suite du film.
"L'étudiante et Monsieur Henry", Studiocanal, 16,99 euros le DVD et le blu-ray.

DE CHOSES ET D'AUTRES : Action ou vérité

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Enfoncé Laurent Ruquier, dépassé Cyril Hanouna : TF1 dans la course à l'audience sort l'artillerie lourde. Alessandra Sublet va tester un nouveau concept de talk-show inspiré du jeu « Action ou vérité ».
Rappel pour les ménagères de plus de 50 ans, ce jeu est très prisé chez les adolescents et les jeunes adultes en mal de transgression. Les participants se placent en cercle autour d'une bouteille couchée, l'un la fait tourner, elle désigne un des joueurs. Il doit, au choix, répondre à une question sans mentir ou réaliser le gage imposé. Souvent le jeu dérive vers des interrogations ou des défis orientés vers le sexe. Genre « As-tu fait l'amour avec deux personnes en même temps ? » ou « Embrasse sur la bouche ton voisin (ou voisine) de gauche ». On imagine facilement les situations cocasses, voire scabreuses, qui peuvent découler de questions bien choisies.
Mais tout est aussi question de casting. Une indiscrétion de la maison de production nous donne une idée des premiers numéros sur le point d'être enregistrés et normalement diffusés le mois prochain. On retrouve autour d'Alessandra Sublet une star de la télé réalité que rien n'arrête (Leïla Ben Khalifa), des actrices en promo (Michèle Bernier et sa fille), JoeyStarr et deux licenciés de fraîche date : Julien Lepers éjecté de « Questions pour un champion » et Nathalie Kosciusko-Morizet récemment remerciée de la direction du parti Les Républicains. Comme cette dernière a un livre à promouvoir, elle risque de devoir accepter quelques compromissions : dévoiler la vérité sur ses relations avec Sarkozy ou embrasser Julien Lepers. Je ris d'avance.

vendredi 12 février 2016

BD : Un traître chez les "Sept Frères"



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Didier Convard connaît parfaitement l'univers de la franc-maçonnerie. Il a signé la série au long cours du « Triangle secret », mais ne s'arrête pas en si bon chemin. Avec Jean-Christophe Camus, il a imaginé ce « Sept frères » dessiné par Hervé Boivin au trait de plus en plus proche de celui de Jacobs. Ils sont sept membres de la loge de la Rose silencieuse. En 1943, leur confrérie sert surtout à abriter un réseau de Résistance. Mais un matin, le vénérable est abattu et les sept frères interpellés par la milice ou la Gestapo. Près de dix ans plus tard, tous reçoivent une convocation pour une réunion destinée à démasquer le traitre. Alors qui du libraire, du dessinateur, du journaliste, du fonctionnaire, du grand bourgeois, du romancier ou du photographe a donné ses frères ? Durant les 56 pages le lecteur se pose la question, tentant de découvrir le coupable. Une intrigue digne des meilleurs Simenon ou Agatha Christie.
« Sept frères », Delcourt, 14,95 euros



Cinéma : Les monstres de "Chair de poule" passent du papier au grand écran

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Pas loin de 200 histoires dans la collection, presque autant de monstres sortis de l'imagination de R. L. Stine : la collection "Chair de poule" a passionné (et terrorisé) des millions d'adolescents. Un succès planétaire qui a logiquement intéressé plusieurs producteurs américains. Tim Burton avait pris une option sur cet univers gentiment fantastique mais longtemps le projet est resté dans les cartons. Finalement l'univers des livres est enfin adapté au cinéma mais c'est Rob Letterman ("Monstres contre Aliens") qui réalise le film, centré sur le personnage de R. L. Stine. Il est interprété par le phénoménal Jack Black, toujours aussi comique malgré ses nombreuses apparitions dans des comédies formatées.



Comme les romans s'adressent aux adolescents, il est normal que le film soit lui aussi destiné aux teenagers américains. Même si les lecteurs de "Chair de poule" ont tous aujourd'hui plus de 30 ans, voire des cheveux blancs. Et pour plaire au plus grand nombre, le scénario utilise les ficelles classiques de la famille en deuil. Gale Cooper et son fils Zack (Dylan Minnette) débarquent dans la petite ville de Madison au fin fond des USA. Gale est la nouvelle proviseur adjointe du lycée. Lycée où Zack fait sa rentrée avec l'étiquette traumatisante du nouveau. Ils tentent de changer de ville pour oublier la mort, l'année dernière, du père et mari.
Monstres en liberté
Gale se consacre à son travail, Zack à sa voisine. Hannah (Odeya Rush), jolie brune piquante, est claquemurée chez elle. Son père ne veut pas qu'elle sorte. Elle ne se prive pas de désobéir, entraînant Zack dans des balades nocturnes étonnantes. Mais c'est rien à côté de la découverte de la bibliothèque du père d'Hannah. Ce sont les manuscrits des romans "Chair de poule". Ils sont cadenassés. Zack en ouvre un par erreur. L'abominable homme des neiges est immédiatement libéré et sème la panique en ville.
Un effet boule de neige, ce sont des centaines de monstres qui se déchaînent. Pour sauver la ville de Madison, Zack, Hannah, Stine et Champ (Ryan Lee) vont devoir multiplier les ruses. Si le début du film est typique des comédies juvéniles, rapidement les monstres viennent mettre une sacrée pagaille à l'ensemble. Des zombies aux nains de jardin en passant par un loup-garou et un lutin machiavélique, les effets spéciaux s'en donnent à cœur joie. L'humour est omniprésent. Par les gaffes de Champ, les répliques de Jack Black, les mimiques de certains monstres...
L'ensemble est un film d'une rare efficacité, mélange de Goonies et de Gremlins. Un spectacle familial par excellence.

DE CHOSES ET D'AUTRES : Amour, toujours

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La Saint-Valentin, jolie fête des amoureux, pâtit d'une image par trop commerciale. Tout est bon pour faire du chiffre, l'amour comme la mort. Dans mon village, la Saint-Valentin a conservé sa raison d'être. Pas de repas en amoureux à vendre ni de séance au spa et encore moins de jouets sexuels à petits prix (bien que ma commune soit la mieux achalandée de la région en matière de boutique plaisir, j'y reviendrai certainement un jour ici même).
Non, chez moi, la fête des amoureux se transforme en printemps des poètes. Sur chaque lampadaire, un gros cœur rouge est accroché quelques jours avant le fameux 14-février et des maximes, aussi belles que romantiques, sont proposées aux regards des passants curieux. Juste pour le plaisir, la beauté des mots. Ainsi, de la fenêtre de ma cuisine, depuis mardi, je peux lire de jour comme de nuit, "Je ne sais où est mon chemin, mais je marche mieux quand ma main est dans la tienne."
A trois mètres de la porte du garage, j'apprends que "Dieu a créé la nuit pour que je puisse rêver de toi".
On pourrait rire de cette poésie un peu simpliste. Mais franchement, entre ces petites phrases pleines de douceur et de tendresse et les tags incompréhensibles, insultants, orduriers voire racistes qui fleurissent sur le mobilier urbain, le choix est vite fait. D'ailleurs, les cœurs "vierges" installés de ci de là à l'intention des poètes amateurs sont chaque année respectés. Aucun détournement ni vandalisme. Nouvelle preuve que l'amour restera toujours une valeur sûre des fondements de notre société.

jeudi 11 février 2016

BD : De la philosophie au complot


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Surtout connu pour sa série enfantine « Mélusine », Clarke ne se contente plus de ces gags humoristiques sur fond de gentille sorcellerie. Après avoir tâté de l'humour noir dans les pages de Fluide Glacial, il a signé quelques romans graphiques dans lesquels il montre que son dessin réaliste vaut largement celui des maîtres du genre. Nouvelle incursion dans ce monde avec « Dilemma » un album double. Deux versions sont en vente car Clarke, en écrivant cette histoire sur le déterminisme, a voulu donner le choix de la fin aux lecteurs. L'essentiel du récit se déroule en Allemagne durant la seconde guerre mondiale. Un archéologue découvre des écrits grecs signés de quatre philosophes. Diogène, Platon, Aristote et Xénophon. Ils imaginent le futur, tablant sur une grand bouleversement afin de remettre l'Humanité en question. Un récit qui décrit tous les conflits de l'Europe, jusqu'à l'accession au pouvoir d'Hitler. Se peut-il que tout soit déjà écrit ? Comment empêcher l'avènement d'un monde où « l'aboutissement de la logique humaine est ce désir pour une majorité d'être dirigée par une minorité. » Cela fait froid dans le dos. De la philosophie pure appliquée à l'actualité.
« Dilemma », Le Lombard, 19,99 euros (La fin alternative est lisible sur un site internet dédié)


Cinéma : La foi à l'épreuve de la vie dans "Les Innocentes" d'Anne Fontaine

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Comment survivre à l'horreur, comment garder la foi ? Le film "Les innocentes" d'Anne Fontaine apporte une réponse forcément subjective mais d'une réelle beauté.

Hiver 1945. La Pologne vient d'être libérée du joug nazi. Libérée mais aussi envahie par les forces russes. Pour certains, les cinq années de crainte et de peur ne font que commencer. Dans ce pays en ruines, la croix rouge française est en mission pour soigner et rapatrier les soldats tricolores blessés au front. Mathilde Beaulieu (Lou de Laâge), jeune interne, se forme en multipliant les opérations de rafistolage de chairs blessées. Elle est sous la responsabilité de Samuel (Vincent Macaigne), médecin haïssant les Polonais. Pas étonnant quand on sait que toute sa famille est morte dans un camp à quelques kilomètres de là. Fataliste il confie à Mathilde, "Les seuls Polonais que j'aime ce sont ceux du ghetto de Varsovie. Mais ils sont tous morts". Le film d'Anne Fontaine, par cette voix de Samuel, ne se prive pas de dénoncer les persécutions des Juifs par les Polonais, catholiques parfois trop primaires. Mais eux aussi ont souffert. Pour preuve la situation des 30 religieuses d'un couvent isolé dans la campagne. Quand les soldats russes sont arrivés en libérateurs, ils ont profité de cette "prise de guerre". Toutes les religieuses ont été violées.
Grossesses compliquées
Quelques mois plus tard, Mathilde reçoit la visite de l'une d'entre elles. Elle veut l'aide d'un médecin car les grossesses de certaines ne se déroulent pas bien. Inspiré d'une histoire craie, ce film marque un tournant dans la carrière d'Anne Fontaine. Habituée aux histoires de triangle amoureux, elle plonge dans ce drame avec une sensibilité et une compréhension revigorante. Car malgré les drames personnels, les doutes, la violence de la guerre, les horreurs du passé, ce film est résolument optimiste. Mathilde, athée et rationnelle, va souvent revenir dans le couvent, se lier d'amitié avec ces femmes à l'esprit si différent du sien. Elle va surtout parvenir à leur faire accepter leur destin et ces enfants de la honte. Elle recevra l'aide d'une religieuse plus ouverte, sœur Maria, interprétée par Agata Buzek, actrice polonaise qui crève l'écran. L'amitié entre ces deux femmes que tout oppose permettra de sauver les enfants et les jeunes femmes craignant la damnation éternelle pour n'avoir pas respecté (pourtant à leur corps défendant) leur vœu de chasteté. Entièrement tourné en Pologne dans un monastère désaffecté (l'église polonaise a refusé de prêter un de ses couvents pour le tournage...), le film oppose la froideur des lieux à la chaleur des cœurs des hommes et femmes, tous liés par les mêmes épreuves. Et au final, la vie l'emporte sur la foi.
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Et Lou de Laâge devint adulte
lou.jpgÀ 25 ans, Lou de Laâge quitte pour la première fois son statut d'adolescente, éternelle espoir du cinéma français. En endossant l'uniforme de ce jeune médecin français, plongée dans les horreurs de la guerre, elle devient adulte. Femme aussi. Très libre. Avec Samuel, elle forme un couple atypique. Ils se vouvoient, travaillent ensemble, dansent parfois et se donnent du bon temps dans les bras l'un de l'autre. Médecin par vocation, elle désire ardemment sauver des vies même si dans les conditions difficiles d'un pays exsangue elle se contente de rafistoler des corps. Aussi quand elle pénètre la première fois dans le couvent et découvre des religieuses vivant comme une honte absolue leur maternité non désirée, elle brise un peu sa carapace. Elle fera tout pour les aider. Elles et les enfants qu'elles portent. Elle se substituera à leur mère supérieure, enferrée dans ses principes et sa doctrine religieuse au point de commettre l'irréparable. Un rôle tout en nuance pour Lou de Laâge. Elle s'en tire parfaitement, dosant avec subtilité ses émotions et son expression, de plus en plus épanouie au fil des semaines et des naissances. Son interprétation de Mathilde devrait lui ouvrir d'autres horizons, elle qui jusqu'à maintenant a essentiellement joué des rôles d'adolescente allumeuse et torturée ("Respire" ou "L'attente").

DE CHOSES ET D'AUTRES : Patron qui s'en dédit

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Il faut réformer le marché du travail. Sinon le chômage en France pourrait grimper à 13 ou 14 %. Cette prédiction particulièrement pessimiste a été prononcée par Pierre Gattaz, patron du Medef. Faut-il le croire ? Vu les résultats de ses précédentes déclarations, on peut en douter.
Souvenez-vous. François Hollande lance le Pacte de responsabilité. Des aides massives aux entreprises qui en échange s'engagent à embaucher. L'enveloppe, en deux ans, est chiffrée à plus de 33 milliards d'euros, notamment par l'entremise du CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi). Gattaz, enthousiaste, lance l'opération "Un million d'emplois". Les entreprises françaises vont créer un million d'emplois et les patrons sont invités à le faire savoir en arborant un pin's spécifique.
Aujourd'hui, les pin's sont tombés aux oubliettes, de même que les emplois promis. Par contre les milliards d'aides ont fait des petits, largement redistribués en dividendes aux actionnaires. Mais le patronat français en exige toujours plus. Il entend profiter de la réforme du code du travail menée par Myriam El Khomry pour "aménager" (lire supprimer en langage patronal) les 35 heures et le CDI. Et Pierre Gattaz de se féliciter hier matin sur France Info de la trouvaille des Italiens : un CDI avec une période d'essai de trois ans.
Trois ans, souvent le temps durant lequel les patrons restent en poste à la tête des grandes entreprises. Et quand ils partent, ce ne sont pas les mains vides comme un salarié à la fin de sa période d'essai, mais les poches lestées de quelques millions en primes et autres retraites chapeau.

mercredi 10 février 2016

BD : L'Aubrac en sombre sous le pinceau de Christophe Bec

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Retour aux sources pour Christophe Bec. Il reprend ses pinceaux pour dessiner un de ses scénarios. De plus « Les tourbières noires » se déroulent dans son Aveyron natal, sur le plateau de l'Aubrac exactement. Cette histoire il la destinait à un long métrage. Mais face aux difficultés financières ou aux modifications du script original par les différents intervenants, il a préféré reprendre sa liberté et mener cette histoire effrayante à son terme, mais en solitaire. Un photographe prend des clichés de la nature sauvage de cette partie de l'Aveyron froide et hostile. Sous le charme, il attend le coucher du soleil pour capter les couleurs exceptionnelles mais se retrouve seul dans la lande. Il trouve refuge dans une ferme où un homme semble paniqué à l'idée de sortir. Il vit seul avec sa fille, jeune et belle. La nuit, une vieille demeure, deux hommes, une femme : tous les ingrédients sont réunis pour un album très personnel autour des centres d'intérêts récurrents d'un auteur prolixe.
« Les tourbière noires », Glénat, 14,95 euros