Tom Clancy, romancier américain, s’est fait une spécialité de broder des thrillers sur l’actualité internationale. Pour déjouer complots et autres manipulations des ennemis des USA, il a imaginé un héros presque parfait. Jack Ryan est membre de la CIA, mais contrairement aux autres agents secrets (James Bond, Jason Bourne…), c’est à la base un simple analyste.
Un travail de bureau que connaît bien son interprète, John Krasinski, longtemps connu pour son rôle de commercial tire-au-flanc dans la sitcom humoristique The Office. Jack Ryan, lancé malgré lui sur le terrain, entre coups de feu et explosions. Développées en série, les aventures de Jack Ryan font partie des indéniables réussites de la plateforme Prime Vidéo d’Amazon.
De Rome à Prague
Pour la troisième saison, arrivée en ligne lors des fêtes de fin d’année, partout dans le monde, Jack a acquis de la bouteille… et du muscle. Athlétique, sachant tirer et déjouer une filature, il est en poste à Rome. Toujours analyste, mais désormais prêt à aller sur le terrain se frotter aux « vilains ». C’est en contactant une responsable russe qu’il découvre le réveil, du côté de Moscou, du projet Sokol datant des pires heures de la guerre froide. Une conspiration pour prendre le pouvoir en Russie et surtout déclencher une nouvelle guerre éclair en Europe, avec frappe nucléaire ciblée sur une capitale. Quand il amène les preuves à ses supérieurs, ces derniers sont sceptiques. Le temps de l’affrontement direct semble révolu, la Russie n’osera pas s’attaquer à l’Otan…
On comprend dès lors que cette saison 3 sera ancrée dans la réalité. Et on espère qu’un Jack Ryan est sur le coup pour aider les Ukrainiens et contrer les plans de Poutine. Si le film de la réalité n’est pas terminé, la saison 3 de Jack Ryan elle est complète (huit épisodes d’une heure) et donne l’occasion au héros de voyager en Europe de l’Est. Rome donc, puis Athènes en Grèce, Prague, Budapest et quelques coins reculés de Russie.
Si l’on regrette un peu le Ryan du début, toujours un peu dépassé et hésitant sur la conduite à tenir, on apprécie le nouveau Jack, plus héroïque, seul contre tous, brave et tenace. Course-poursuite trépidante, décors grandioses, machination machiavélique : tous les ingrédients sont là pour faire passer un bon moment aux spectateurs désirant se faire un peu peur. Car l’opération Sokol tient son nom d’une mini-bombe nucléaire, celle-là même que certains spécialistes craignent qu’elle ne soit utilisée par un Poutine qui n’aurait plus rien à perdre. Conséquence, une fois la saison 3 de Jack Ryan terminée, on continue à redouter l’avenir, mais dans la vraie vie cette fois.
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