Le film d’animation signé Disney de cette année est très politique. Sur le fond, plaidoyer contre l’utilisation excessive des ressources de la planète, apologie du vivre ensemble, humains, animaux et plantes. Sur la forme aussi puisque la multinationale a une nouvelle fois sauté la case « sortie en salles » pour aller directement sur sa plateforme Disney +.
Toujours un désaccord avec la chronologie des médias en France. On ne peut que le regretter tant les prouesses visuelles d’Avalonia, l’étrange voyage méritent d’être vues sur un grand écran et pas une télévision, fut-elle dotée d’un écran forcément riquiqui face aux 15 ou 20 mètres des salles premium. On se contentera donc de la version télé du film de Ron Hall.
Les Clade sont une famille d’explorateurs. Le père veut conquérir le monde au-delà des montagnes d’Avalonia. Son fils se contente d’explorer les nouvelles qualités d’une plante énergétique. Le petit-fils lui hésite. C’est en se lançant dans une nouvelle expédition de la dernière chance que les Clade vont se réconcilier et sans doute sauver Avalonia et son monde souterrain, aux inventions encore plus époustouflantes que les créatures d’Avatar. Un joli conte, particulièrement dans l’air du temps en ce qui concerne la protection de notre planète.
Ron Hall ne s’en cache pas quand il déclare : « On ne se fait pas d’illusion, on sait qu’on ne va pas résoudre le changement climatique. Mais si on peut être au cœur des discussions, si on peut planter une petite graine pour qu’elle grandisse en quelque chose de plus grand, ça, je pense qu’on peut le faire. »
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