La parité, imposée en politique, était vraie à 100 % en matière matrimoniale. Enfin jusqu’à la décision de voter une loi pour le mariage pour tous. De ce jour,pour se marier, il suffisait d’être deux. Quel que soit le sexe des deux amoureux ou amoureuses. Une grande évolution de mentalité mais qui ne va suffisamment pas assez loin pour les adeptes de la sologamie. Tout est expliqué dans les deux premières syllabes. Solo. Comme seul. Ou comment décider de se marier avec soi-même.
Le concept paraît complètement idiot mais existe pourtant dans certains pays comme le Japon ou les États-Unis. Le principe même du mariage est de montrer à sa famille, ses amis, que l’on a décidé de partager sa vie avec l’être aimé. Vivre avec soi-même, a priori, on le fait naturellement. Et pas par choix parfois. Celui ou celle qui décide de s’automarier est suspecté, au choix, d’être très égocentrique, schizophrène ou bipolaire.
J’imagine bien la scène devant le maire. « Mme Sophie Pétoncule, acceptez-vous de prendre pour épouse Sophie Pétoncule ? ». « Oui, nous le voulons » répond la fameuse Sophie d’une seule et même voix… S’il existait des associations d’adeptes de sologamie, ils se retrouveraient le soir et parleraient de leurs difficultés de couples isolés. Mais attention au coup de foudre. Si Sophie tombe amoureuse de Marcel, marié avec lui-même depuis 5 ans, ils devront avant de convoler, entamer une procédure de divorce avec eux-mêmes. Et ils seront obligés de prendre chacun deux avocats pour trouver un terrain d’entente avec eux-mêmes.
Un peu compliquée cette sologamie. Et je n’ai même pas osé imaginer la question de la garde d’enfants, si elle se posait.
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