Lloyd Singer, alias Makabi, a de gros problèmes familiaux. Le héros imaginé par Luc Brunschwig et dessiné par Olivier Martin (il prend la suite de Neuray, créateur de la série) se retrouve dans le cabinet d'une psychiatre pour une thérapie familiale dont il se serait bien passé. En jeu, la vie de sa sœur, Esther. Souffrant d'anorexie mentale aiguë, ils vont tous ensemble tenter de découvrir d'où vient ce rejet de toute nourriture. Une façon détournée pour le scénariste pour s'intéresser à l'enfance de Lloyd et à l'émergence de Makabi, le justicier qu'il devient la nuit pour traquer les « méchants ». Dans cette famille juive, Lloyd, seulement âgé de 14 ans, a du remplacer du jour au lendemain ses parents morts dans un accident de la circulation. Une lourde responsabilité pour un adolescent plutôt gringalet. Et il ressort que si le père était aimé de tous, la mère des quatre frères et sœurs était d'une humeur plus changeante. Un épisode moins mouvementé mais qui replace parfaitement le héros dans ce qu'il a de plus attachant : son humanité.
« Lloyd Singer » (tome 7), Bamboo Grand Angle, 13,90 €
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