Et ce qui devait arriver arriva, Onfray, dans le rôle du gros matou matois, a fait le dos rond face à Moix, transformé en roquet irascible. Pas de débat. Juste des bas. Vu de l'extérieur, et à condition de ne pas être avoir de parti-pris, Onfray sort vainqueur de cette fausse joute verbale. Pourtant il n'a quasiment pas pu en placer une, sans cesse interrompu par un chroniqueur encore à la recherche de ses étoiles de général de la polémique. Sur le fond, pas grand chose à retenir.
Par contre sur la forme, un mot m'a interpellé. Onfray, pour dénier le droit à Moix de juger ses positions, argumente : « J'ai dit que vous étiez un excellent romancier, je le crois toujours. Mais il ne faut pas vous essayer à la pensée, ce n'est fait pas pour vous. C'est un gloubiboulga... » Depuis je m'interroge. Comment celui qui est présenté comme un grand penseur de gauche connaît-il l'existence du gloubiboulga, la nourriture préférée de Casimir ? Complètement anecdotique, j'avoue, mais ça me turlupine...