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mercredi 8 mars 2017

De choses et d'autres : signatures uniques


Le nouveau système de parrainage des candidats à l’élection présidentielle, dénoncé par les petits candidats, offre pourtant une transparence totale. Le Conseil constitutionnel publie chaque mardi et vendredi le nombre de signatures obtenues par les différents candidats. En réalité, il publie sur son site tous les parrainages validés.
On découvre ainsi avec étonnement des noms que personne n’a encore repérés parmi les prétendants. Premier cas particulier celui de Bernard Trambouze. Comment, vous ne connaissez pas Bernard Trambouze ? Voyons c’est le maire de Vielle-SaintGirons dans les Landes, commune de 1 000 habitants près de l’océan. Qui peut bien soutenir Bernard Trambouze ? Ne cherchez pas loin, il s’est autoparrainé. Aucun des candidats ne l’emballe, alors il explique à la presse locale, non sans humour : « Je ne suis séduit que quand je me regarde. Alors un comique de plus ou de moins à l’élection ! ».
Dans la liste, le nom de Michel Vernier a lui aussi un seul et unique parrainage. Pas d’ambition pour cet élu du Lot-et-Garonne, juste un pari avec un collègue de la même communauté de communes, histoire racontée par la Dépêche du Midi. Lors d’une discussion sur les fameuses signatures, Roland Soca, maire de Pinel Hauterive, lui dit que les candidats déclarés ne parlent pas des vrais problèmes et de lancer à Michel Vernier, « tiens je vais te parrainer ! » « T’es pas cap ! » lui répond le maire de Labretonie. Et si, il est cap...
Voilà comment on se retrouve dans les listes publiées par le Conseil constitutionnel.

jeudi 1 septembre 2016

DE CHOSES ET D'AUTRES : Interdictions

burkini, interdiction, maires, sandales, chaussettes, pokémon go, gorafi
Le conseil d'État a tranché : il est interdit d'interdire le port du burkini sur les plages françaises. Dans cette frénésie de légiférer sur tout et n'importe quoi, les ministres, maires et autres édiles feraient mieux de s'intéresser aux véritables problèmes.
En ce jour de rentrée scolaire, je m'étonne que personne n'ait encore pris l'initiative d'interdire aux enfants le port de baskets à diodes colorées. De même, comment expliquer que les autorités responsables n'aient pas encore légiféré sur ces fautes de goût flagrantes que sont, en vrac, les tatouages tribaux, le vernis à ongle noir ou les petits hauts à volants. Mais que fait donc la police contre les chasseurs de Pokémon qui non seulement capturent de pauvres petites créatur
es virtuelles mais en plus bousculent les piétons, le regard rivé à leur écran de smartphone ? Pourquoi encore autoriser de nouvelles candidatures à la primaire de la droite puisque de toute manière c'est Sarkozy qui va l'emporter après un tour de passe-passe dont il a le secret, face à un Juppé trop honnête pour gagner ?
Qui aura le courage de prendre un arrêté interdisant à quiconque de raconter ses vacances ou commenter le dernier épisode de "Koh-Lanta" à la machine à café ? Et pourquoi le café est-il infect à cette même machine ?
Dans cette masse d'interdiction je me suis fait prendre à une bêtise du Gorafi, annonçant avec son sérieux habituel que "Le conseil d'État valide les arrêtés municipaux contre ceux qui portent des chaussettes avec leurs sandales". Trop beau pour être vrai.