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mardi 7 février 2017

De choses et d'autres : l'art du laid


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Chaque week-end sur la radio France Info, Michel Serres, philosophe, converse avec Michel Polacco dans sa chronique « Le sens de l’info » et nous ouvre l’esprit. Ce dimanche il a abordé le thème de la beauté. « À mesure que le temps passe, le temps filtre de façon implacable, rejette les mauvaises productions et garde les meilleures. »
Entièrement d’accord. Voilà bien pourquoi il faut se précipiter sur le site du MOBA, le Museum of bad art que l’on peut aisément traduire par musée du mauvais goût. Créé par un antiquaire, il est exclusivement composé de peintures abandonnées par leurs créateurs. Le genre de toiles que l’on tente désespérément de vendre sur un vide-greniers et qui finit à la poubelle au terme de la journée, la croûte ne valant même pas que l’on récupère le support. Dans le genre laideur absolue, le MOBA reste le mètre étalon. Entre les anatomies ratées, les couleurs criardes et les compositions aléatoires pour ne pas dire délirantes, tout absolument tout est remarquable de mocheté.
J’ai une petite préférence pour la création intitulée « Giraffe at the beach » représentant, comme son nom l’indique une girafe les quatre pattes dans la mer. Mais cela ne vaut pas « A mariachi in Tienanmen Square ». L’artiste a repris la célèbre photo de l’homme seul face aux chars de l’armée chinoise sur la place Tien Anmen. Mais en le grimant en mariachi mexicain. Faut-il y trouver un sens caché ? S’il vous plaît M. Serres, éclairez-moi. 

jeudi 28 mai 2009

BD - Au cœur de la guerre avec Anne Nivat


Anne Nivat fait partie de ces journalistes qui vivent leur métier comme un sacerdoce, 24 heures sur 24. Correspondante à Moscou pour des quotidiens français et des radios, elle a découvert qu'une guerre, quasi secrète, se déroulait à quelques centaines de kilomètres de la capitale russe en pleine renaissance après la chute de la dictature communiste. 

Elle va régulièrement aller en Tchétchénie, se glisser dans la population locale pour raconter le quotidien de ces civils trop souvent au centre des tirs et des bombardements. Anne Nivat en a fait des livres. Daphné Collignon a souhaité aller un peu plus loin. La dessinatrice a rencontré la correspondante de guerre et transformé leurs longues conversations en un album très réaliste. 

Ce tête-à-tête entre les deux femmes permet au lecteur de mieux saisir la démarche de la journaliste. Elle se livre sans détour, n'hésitant pas à revenir sur sa vie privée quand elle a interféré directement avec son travail. Un témoignage essentiel pour comprendre ce métier risqué mais passionnant.

« Correspondante de guerre », Soleil, 15,95 €


 





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07:49 Publié dans BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags :