Dans sa cavale, Antoine trouve refuge chez Elias. Sous la menace de son arme, il l’oblige à l’héberger, à le soigner. Pour Elias, trop propre pour être honnête, ce n’est pas de veine. Il aimerait balancer le voyou, mais ce dernier a un moyen de pression infaillible contre ce petit prof qui cache bien son jeu.
L’essentiel du film, souvent sur le ton de la comédie, raconte la cohabitation entre le voleur, sorte de Robin des Bois des temps modernes, anarchiste invétéré, et l’enseignant, maniaque du rangement, pétri d’habitudes, peureux et surtout frustré. José Garcia et François Cluzet affichent une parfaite entente dans cette partie du film.
Mais rapidement la tension policière reprend le dessus. Lucie a une piste et va poser quelques questions au prof. Le petit équilibre est sur le point de se briser. La morale va-t-elle l’emporter ? À moins que le titre Canailles (au pluriel) ne donne une indication sur l’issue de l’histoire. Un film maîtrisé, au scénario très abouti, parfait pour un moment de détente jubilatoire avec des personnages tout sauf banals.
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