Alors j’imagine ces naufragés d’un jour, dans la rue, à 18 heures un 30 décembre, certains en petite tenue, grelottants et moins triomphants que dans les alcôves du Paradise. Surpris en pleine action, ils doivent sérieusement regretter ce petit désir d’évasion et de transgression. Surtout si ces amateurs de sexe tarifé croisent à ce moment gênant des voisins venus acheter cigarettes et alcool, autres vices mais moins voués aux gémonies. Le principal attrait des maisons closes reste leur discrétion. Sauf quand il y a le feu et que toute la clientèle doit se masser en bord de route...
Le fait divers, relaté de façon quasi clinique dans le journal local Diari de Girona, se veut rassurant. Pas de blessés et peu de dégâts. Seule la fin de l’article laisse deviner une petite allusion au caractère inhabituel de cette péripétie : « L’incident a provoqué beaucoup d’excitation dans la région. »
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