Les historiens ne vont pas forcément apprécier, mais l'initiative a l'avantage de permettre à un nouveau public de s'intéresser à cette matière. Le Musée de la Grande Guerre, associé à une agence de communication, raconte sur Facebook le quotidien d'un poilu. Léon Vivien, instituteur à Paris, débute son profil en juin 1914 par l'annonce de l'assassinat de François Ferdinand, archiduc d'Autriche. Ensuite son « journal » reprend les informations du quotidien, jusqu'à l'attentat contre Jaurès. On sent une gradation dans les commentaires. La mobilisation, l'attaque des Allemands : au début, il vit la guerre par procuration en recevant des nouvelles d'un ami, Jules. Un jeune médecin rapidement fauché par un éclat d'obus. Le conflit s'avère finalement plus long que prévu. Quelques jours après l'annonce à ses amis de la grossesse de son épouse Madeleine, Léon reçoit son ordre de mobilisation. On s'imprègne alors du quotidien du Poilu en formation, avec la publication de manuels et photos tirées des riches archives du Musée de la Grande Guerre. Et le 10 avril 1915, Léon Vivien annonce son départ pour le front.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.
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