Dessinateur virtuose à l’imagination foisonnante, Jérémy s’est longtemps contenté d’illustré les inventions des autres. En imaginant Vesper, héroïne de cette série dérivée du monde du jeu Final Fantasy, il se donne l’occasion d’aller encore plus loin dans des trouvailles graphiques époustouflantes. Vesper est une hybride, moitié humaine, moitié chimère.
Elle a tenté de sauver Crimson, chef des chevaliers de Nyx dans le premier tome. En vain. Elle repart au combat dans le second tome, et pour avoir un peu plus de chance de vaincre Murgeis, elle va invoquer l’Archimériste, une entité supérieure qui fait chèrement payée quand on la dérange.
L’histoire est complexe, digne des meilleurs récits de Fantasy. Mais l’intérêt de l’album réside essentiellement dans la réalisation graphique de cet univers enchanté. Il y a tant de virtuosité que chaque planche, chaque dessin, chaque détail mérite que l’on s’attarde dessus.
« Vesper » (tome 2), Dargaud, 15 €