Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
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lundi 13 avril 2020
De choses et d’autres - Par où t’es rentré… on t’a pas vu sortir
Le titre de la chronique de ce lundi de Pâques est emprunté à un film de Philippe Clair, sans doute un des pires du cinéma français, avec pourtant Jerry Lewis en vedette. Il m’intéresse surtout sur la seconde partie de l’expression que beaucoup de personne voudraient en ce moment faire sienne : « On t’a pas vu sortir ».
Le confinement généralisé a provoqué un regain de vieilles pratiques ancestrales, essentiellement prisées par les vieilles dames désœuvrées. Ma mère la première, quand elle s’est retrouvée à la retraite, installait sa chaise de cuisine au niveau de la fenêtre donnant sur la route et passait ses journées à regarder qui se promenait, quand et si possible pourquoi.
Jeune, je me suis toujours dit que jamais ô grand jamais je ne ferai pareil. Et puis depuis un mois, me voilà confiné. Et comme j’ai installé mon bureau de télétravail près d’une fenêtre, je regarde régulièrement dehors, observant les rares gens marcher dans la rue.
Et de chercher les raisons de leur déconfinement. Celui-là est en jogging, mais il ne court pas. C’est louche. Elle, c’est la troisième fois qu’elle promène son chien durant la matinée. Elle abuse quand même. Lui, il a fait le déplacement juste pour sa baguette de pain. Et tout à l’heure il ressortira pour le journal ?
On ne peut pas s’empêcher de se questionner. Mais je ne vais pas aussi loin que certains. Un article du Monde de ce week-end nous apprend que la police est submergée d’appels de particuliers désirant dénoncer tel voisin qui ne respecterait pas le confinement.
Alors oui, en ce moment, mieux vaut appliquer avec prudence le « On t’a pas vu sortir ».
mardi 7 avril 2015
DE CHOSES ET D'AUTRES - … pas de chocolat
S'il est un produit qui connaît son heure de gloire aujourd'hui, c'est bien le chocolat. Si les marrons symbolisent Noël (avec la dinde) et les crêpes la chandeleur, le chocolat reste le roi de Pâques. Sous forme d'œufs ou de poules, il est incontournable.
Noir, au lait, fourré : le chocolat dispose de nombreux atouts pour séduire un public très large. Certains en arrivent même à l'addiction. Incapables de résister à l'appel de la tablette entamée. En pleine nuit, tels des somnambules, ceux-là se lèvent pour croquer un carré ou tremper le doigt dans le pot de pâte à tartiner.
Tout débute en ce lundi de Pâques, les enfants sont lâchés dans la nature, un petit panier au bras, pour "cueillir" ce qui risque de devenir leur pire ennemi. Trouver un œuf, c'est bien. Le croquer sur le champ, c'est moins recommandé. Le sucre appelle le sucre, ne cessent de répéter les nutritionnistes. Combien de chasses à l'œuf ne se sont terminées par une solide indigestion ? Un mal pour un bien : souvent, vous êtes définitivement dégoûté.
Pourtant, il est clair que le chocolat fait partie des produits plaisirs. Comme le café, le thé ou le vin, il n'est en rien essentiel dans notre alimentation. On ne peut pas se passer d'eau. Ni de protéines. Par contre, personne ne meurt de carence en chocolat. A part les très grands intoxiqués peut-être. On se consolera en reprenant la formule passe-partout si pratique : "à consommer avec modération".
Sauf les manchots. Ils ont tellement entendu le fameux (et contestable) "Pas de bras, pas de chocolat !", qu'ils ont l'autorisation de se goinfrer.
Noir, au lait, fourré : le chocolat dispose de nombreux atouts pour séduire un public très large. Certains en arrivent même à l'addiction. Incapables de résister à l'appel de la tablette entamée. En pleine nuit, tels des somnambules, ceux-là se lèvent pour croquer un carré ou tremper le doigt dans le pot de pâte à tartiner.
Tout débute en ce lundi de Pâques, les enfants sont lâchés dans la nature, un petit panier au bras, pour "cueillir" ce qui risque de devenir leur pire ennemi. Trouver un œuf, c'est bien. Le croquer sur le champ, c'est moins recommandé. Le sucre appelle le sucre, ne cessent de répéter les nutritionnistes. Combien de chasses à l'œuf ne se sont terminées par une solide indigestion ? Un mal pour un bien : souvent, vous êtes définitivement dégoûté.
Pourtant, il est clair que le chocolat fait partie des produits plaisirs. Comme le café, le thé ou le vin, il n'est en rien essentiel dans notre alimentation. On ne peut pas se passer d'eau. Ni de protéines. Par contre, personne ne meurt de carence en chocolat. A part les très grands intoxiqués peut-être. On se consolera en reprenant la formule passe-partout si pratique : "à consommer avec modération".
Sauf les manchots. Ils ont tellement entendu le fameux (et contestable) "Pas de bras, pas de chocolat !", qu'ils ont l'autorisation de se goinfrer.
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