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vendredi 25 mars 2022

Roman - Cyril Massarotto : double rattrapage pas cher

Pour donner une seconde vie à ses titres, les éditions XO ont lancé une collection reprenant dans une version pratique et pas chère, quelques titres emblématiques. C’est ainsi que deux des romans de Cyril Massarotto, l’écrivain originaire des Pyrénées-Orientales, viennent d’être réédités chez Cléa en un seul volume. 

Retrouvez son premier roman, « Dieu est un pote à moi » datant de 2008 suivi du roman « Le petit mensonge de Dieu », suite indirecte parue en 2014. Une histoire truculente et romanesque dans laquelle le héros, âgé de 30 ans, amoureux d’Alice, a un copain peu commun : Dieu en personne.

« Dieu est un pote à moi »  de Cyril Massarotto, Cléa, 15,90 €  

lundi 20 février 2017

De choses et d'autres : À deux pages du crash


La semaine dernière, lundi exactement, j’ai passé la journée à Paris pour divers rendez-vous. Un aller-retour en avion, départ à 7 heures et retour à 21 h 50. J’enchaîne les rencontres et rejoins Orly en fin d’après-midi.
C’est dans la salle d’embarquement que je découvre l’urgent de notre site internet : « Météo : Aude et P.-O. en vigilance orange ». Confirmation une fois installé dans le Bombardier de Hop !, le pilote annonce un temps calme au début, puis quelques turbulences sur la descente vers Perpignan. J’en profite pour terminer un roman. Le narrateur avoue qu’il a la phobie de l’avion. Obligé de se rendre en Chine pour rejoindre sa dulcinée, il explique : « Je sais pertinemment que si un seul avion doit s’écraser cette année, ce sera le mien : j’en ai toujours été persuadé ». Pile à ce moment, le mien commence à ressembler à un manège de Port Aventura. Vais-je passer de la fiction à la réalité ?
Perpignan est là. Je vois les lumières de la ville. Cela secoue de plus en plus. Pourtant on va bien se poser puisque le commandant dit « PNC, préparez-vous à l’atterrissage ». J’avoue ma panique en constatant que la piste s’approche, mais qu’on n’est pas du tout dans l’axe puisque je la vois parfaitement sur ma gauche par le hublot. D’un coup, l’avion reprend de la hauteur. Trop de vent. On se posera à Montpellier pour terminer le voyage en bus.
Finalement, « Quelqu’un à qui parler » de Cyril Massarotto ne sera pas le dernier roman que j’aurai lu dans ma vie. 

(Chronique parue en dernière page de l'Indépendant le 20 février)