Parfois me vient l'envie de croire au Paradis. Et tant qu'à faire m'y rendre illico presto. Parce que franchement, s'il existe, il doit être drôlement animé depuis le début de l'année. L'hécatombe des chanteurs et musiciens permet de composer un orchestre incroyable dans un ailleurs possible, peut-être.
En premier, Lemmy Kilmister, le chanteur guitariste de Motorhead. Il n'est pas resté longtemps seul, David Bowie le suivait de quelques semaines. Le duo se transforme en trio avec l'arrivée de Prince.
Et comme le producteur des Beatles, George Martin, a lui aussi cassé sa pipe, il fallait un quatrième musicien hors normes pour former un groupe d'exception. Le sort a décidé que Papa Wemba (décédé samedi), icône de la rumba congolaise s'y collerait.
Ces quatre ne sont plus sur terre pour enchanter leurs fans, mais le petit Jésus doit avoir des fourmis dans les jambes en entendant leurs compositions (surtout en ces temps de résurrection). Et je les imagine, à fond dans un bœuf pour Saint-Pierre et ses anges, les veinards.
Plus prosaïquement, on peut se demander pourquoi cette année 2016 est si propice aux décès de célébrités. Des statisticiens ont enquêté et ont tout simplement mis le phénomène sur le dos du babyboom. La génération née après la seconde guerre mondiale approche des 70 ans. Or, c'est dans cette tranche d'âge (qui représente près d'un quart de la population) que l'on trouve le plus d'hommes et de femmes ayant "réussi" ces dernières décennies.
Donc, sans être un devin, on peut objectivement croire que l'au-delà résonnera de plus en plus de musiques d'exception.
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