Dans un futur proche, un parc de loisirs pour adultes remporte un succès phénoménal. Sur plus de 300 000 hectares, Monplaisir permet à ses visiteurs d'assouvir tous leurs vices autour des jeux. Avant d'y entrer, on choisit un déguisement (de Dark Vador à Mickey en passant par Godzilla) et place au rêve. C'est cher, mais on ne regrette pas. Car en dehors de Monplaisir, même si ce n'est pas montré dans la BD de Brunschwig et Ricci, la vie n'est pas rose. C'est d'ailleurs ce marasme qui pousse Zacchary Buzz à quitter sa campagne.
Mais il n'arrive pas dans le parc de loisirs avec un déguisement de client mais un uniforme d'apprenti d'Urban Interceptor, les flics privés de cette principauté du bonheur. Car à Monplaisir aussi il y a des faits divers. Des vols (réglés par des robots) et des délits plus graves réservés aux UI. Quand c'est un meurtre, le coupable, grâce aux multiples caméras de surveillance, est rapidement identifié. Il a cependant une chance de s'en tirer s'il remporte son duel avec le meilleur UI du moment. Une chasse en direct se transformant en jeu car il est possible de parier sur le vainqueur.
Brunschwig, plus que la justice spectacle, invente la justice distraction. Le tout est dessiné par Roberto Ricci, jeune dessinateur excellant dans les couleurs directes et les ambiances à la Blade Runner.
« Urban » (tome 1), Futuropolis, 13 €
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