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vendredi 24 avril 2020

BD. Des gags bien huilés pour vieilles bagnoles rouillées


Bloz fait partie de ces dessinateurs qui au bout de longues années de travail peut désormais tout dessiner avec une étonnante maestria. Il a des dizaines d’albums à son actif, des centaines de gags (Les fonctionnaires, Les fondus de motos) et la possibilité de faire ce qu’il veut de ses pinceaux. Le voilà donc sur une nouvelle série qui visiblement lui tient à cœur. Ce passionné de belles mécaniques a une attirance pour les voitures de collection. Certains ont les vieilles revues ou les films du siècle dernier pour faire fonctionner leur nostalgie. Lui, cela semble être les vieilles guimbardes, celles remontant au début de l’automobile ainsi que celles qui rappellent sa jeunesse. Pour présenter ces légendes de l’asphalte, on retrouve les Fondus habituels, passionnés et parfois maniaques. 

Les gags fonctionnent parfaitement, Cazenove et Richez n’ayant plus rien à prouver dans cette mécanique de précision. L’intérêt de l’album réside plutôt dans la représentation des différents modèles. Il y en a pour toutes les générations. Car on a tous une auto « rétro » qui nous parle plus spécialement. Les plus anciens auront leur Aronde (on apprend d’où vient ce nom si particulier) ou les 403, décapotables ou pas. Les quadras auront droit à leur DS et autres R16. 

On voit même passer une GS, même si cette voiture reste une des plus laides produites par la firme aux deux chevrons. Il y a même des « deux chevaux », par ailleurs déjà héroïnes à part entière d’une autre série parue chez Bamboo. Preuve que les voitures anciennes n’ont pas encore terminées de nous faire rêver. 

« Les fondus de voiture de collection », Bamboo, 10,95 €


vendredi 12 avril 2013

Billet - Fortune virtuelle en BD ou bitcoins

Déclarer son patrimoine ? D'accord, mais il existe des moyens pour dissimuler sa fortune. Entre l'or et les liasses de billets cachées sous le matelas de grand-mère, une bonne partie de notre richesse peut être occultée.
Laurent Wauquiez, par exemple, a trouvé d'autres valeurs refuges. Il déclare être propriétaire d'un appartement à Paris et d'une maison au Puy-en-Velay. Il oublie sa collection de BD. Dans une interview au site ActuaBD.com en 2010, il confie : « Il est rare qu’il se passe une semaine sans que j’aille dans mon magasin de BD acheter dix à vingt albums. ». Sortons la calculette. En moyenne, il achète donc 15 albums par semaine, soit 780 par an. S'il a cette habitude depuis 15 ans (il en a 38),  sa bibliothèque compte 11700 BD. Quand on sait que la valeur moyenne équivaut à 12 euros, sa collection représente un capital de 140 400 euros. Loin d'être négligeable... 
Encore plus juteux, le placement en bitcoins. Cette monnaie virtuelle imaginée par des informaticiens se veut totalement autonome des marchés financiers et des états. En 2010, un programmateur italien achète une pizza pour 10 000 bitcoins. Soit environ 41 dollars. Depuis quelques semaines ce moyen de paiement théorique a vu sa cote exploser. Aujourd'hui, la même pizza, en argent sonnant et trébuchant, dépasse le million d'euros.
Reste à savoir si un seul ministre, assez visionnaire, a investi ses indemnités en bitcoins. S'il existe, qu'on lui donne immédiatement le ministère des Finances ! La dette de la France sera effacée en deux mois.

Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant.