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dimanche 13 septembre 2015

DE CHOSES ET D'AUTRES - So British

Depuis toujours, ils représentent à mes yeux les ennemis absolus, la personnification de la détestation. La faute aux retransmissions, les samedis après-midi, des matches du Tournoi des V Nations. Les méchants, ce sont les Anglais, ces brutes en blanc qui jouent pour une reine alors que mes Français combattent pour la liberté. À une semaine du lancement de la coupe du monde, peu rassuré par les performances des Bleus, je suis quand même serein.
Perdre face aux Blacks ou aux Wallabies m'indiffère. À la limite ma fibre nationale disparaît face à la beauté du jeu de l'hémisphère Sud. Par contre, face aux Anglais, je tremble et ne peux m'empêcher de chercher des excuses ailleurs. Formaté par les commentaires de Roger Couderc et Pierre Albaladejo, tels des sermons venus de Dieu le père en personne, je perds toute objectivité lorsque les British envahissent le terrain. Je ne vois plus des sportifs vaillants et rudes au combat mais des "dopés, méchants, violents, vicieux et tricheurs." Assertions totalement fausses, injustes et mensongères.
À vrai dire j'ai même l'impression que les rugbymen d'outre-manche sont plus forts que la moyenne. Comme dans ce dessin animé à leur gloire où les joueurs grandissent pour finalement se transformer en géants surpuissants impossibles à arrêter.
Par chance, le tableau de la coupe du monde est bien ficelé. Pas de France-Angleterre en vue avant les demi-finales. D'ici là je me régalerai de matches ouverts et spectaculaires. Car le rugby à XV, quand il est joué par des artistes, devient le sport le plus télégénique qui soit.

En bonus, le fameux dessin animé des géants anglais...

vendredi 3 janvier 2014

DE CHOSES ET D'AUTRES - De l'importance du sens du coq tricolore...

Superstitieux, les footeux ? Pas plus que le commun des mortels. En revanche, les observateurs du monde du ballon rond (et des comptes en banque bien remplis) le sont, eux. A la limite du pathétique, en découvrant le dernier billet du blog "Panthéon Foot" hébergé par l'Express. "Le coq tricolore est-il une girouette ?", s'interroge le rédacteur.

Et de remarquer, sur le maillot des Bleus, l'orientation changeante du coq. Parfois, il regarde vers l'extérieur. D'autres vers l'intérieur. Une recherche dans les archives photos et tous les spécialistes respirent : le nouveau maillot de l'équipe de France - celui du prochain Mondial au Brésil n arbore un "coq intérieur". C'était le cas en 1998 et en 2000, années victorieuses. Raymond Kopa en 1958 portait lui aussi un coq tourné vers l'intérieur.
Le cas inverse augure une grosse catastrophe. Genre Afrique du Sud et sortie d'Anelka contre l'entraîneur Domenech. Ou fiasco complet en 2008 et élimination dès le 1er tour.
Certains footballeurs ne jouent pas sans leur gri-gri fétiche, comme ces vieilles paires de chaussettes repérables à 10 mètres pour cause d'odeur soutenue, mais le coup du sens du coq, c'est vraiment faire une croix sur le beau jeu et le travail en amont. Si l'affaire s'annonçait aussi simple, les Bleus afficheraient une dizaine d'étoiles à côté de leur coq, tourné dans le bon sens.
A moins que toute cette démonstration ne serve au rédacteur qu'à placer cette savoureuse sortie (de jeu) : "Souhaitons qu'au Brésil, avec un coq bien orienté, nous puissions au moins sortir des poules."