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jeudi 16 décembre 2021

Série télé - Hellbound, l’autre cauchemar coréen


Attention, petit chef-d’œuvre d’une noirceur absolue. Hellbound est la nouvelle série coréenne qui fait sensation sur la plateforme de streaming Netflix. Après le choc Spide Game (série qui a battu des records d’audience, partout dans le monde, beaucoup plus subtile et politique que les raccourcis faits par des critiques abrutis sans doute fans en secret de Plus belle la vie et Joséphine Ange gardien), place aux enfers de Hellbound, série en six épisodes seulement, que l’on doit à Sang-Ho Yeon, révélé avec le film de zombies Dernier train pour Busan.

Dans un Séoul contemporain, des démons apparaissent dans les rues et se mettent à pourchasser un homme paniqué. Ils le frappent à mort, puis le carbonisent. La scène d’ouverture de Hellbound marque les esprits. Effets spéciaux impeccables, monstres réellement effrayants, tension maximale : impossible de faire plus virtuose. La suite sera du même acabit. Un policier est chargé de l’enquête. Un franc-tireur qui est sceptique sur cette histoire de démons venus de l’enfer pour punir des pécheurs. Quand une mère de famille est, elle aussi, désignée comme prochaine victime, elle demande la protection d’une avocate qui pense voir dans ces manifestations la main d’une religion émergente, la Nouvelle Vérité.

Durant les trois premiers épisodes, on est assailli de doutes sur ces démons. Réalité ou simple manipulation de religieux fanatiques ? La suite, sur les trois derniers épisodes, bouleverse toutes nos certitudes. Et les scènes d’action et de violence permettent, en réalité, de remettre en cause toutes nos certitudes, doutes ou croyances. Hellbound, en creux, est une sévère critique des sectes et autres religions. Et, dans le lot, on met également les télévisions qui cherchent, par tous les moyens, (en Corée encore plus qu’en France), à faire de l’audience. Ou, quand le fantastique et l’horreur servent, comme dans Spide Game, à dénoncer les dérives en cours de nos sociétés.      

 


samedi 4 avril 2020

VOD - Tremblez dans le "Dernier train pour Busan"


Cet été (le 12 août exactement) sort sur les écrans Peninsula, le nouveau film du Coréen Sang-Ho Yeon. Une première bande-annonce a été dévoilée cette semaine donnant furieusement envie de se précipiter dans les salles de cinéma pour profiter sur grand écran et en son dolby de ce qui a tout l’air d’être la suite de « Dernier train pour Busan ». Le 2 août c’est un peu loin, alors avant de frissonner au cœur de l’été, révisez ce film devenu un classique dans la catégorie « zombies rapides » et qui justement vient de rejoindre le catalogue de Netflix. 
Durant deux heures, on est tétanisé avec les passagers du train à destination de Busan. Un long trajet commencé sans encombre mais qui se transforme en cauchemar au fil des kilomètres. Au début, le réalisateur se concentre sur les petites histoires des voyageurs. Leurs impatiences, petites habitudes ou indifférence. 
Prendre le train n’a rien de folichon. C’est plutôt du domaine de l’ennui. Mais juste avant de quitter la gare, les premières attaques sèment le chaos en ville. Et par malheur un contaminé parvient à monter à bord. Comme un virus du covid-19, il va lentement mais sûrement toucher la majorité des occupants du convoi. Mais pas par l’intermédiaire d’un postillon ou d’un éternuement. En bon zombie fidèle aux méthodes qui ont fait leurs preuves, il mange la cervelle de ces humains si appétissants. 
Ensuite c’est une histoire de confinement, les héros parvenant à se barricader dans un wagon. Mais jusqu’à quand ? Le suspense est présent tout au long du film, l’angoisse aussi. Car Sang-Ho Yeon en bon raconteur d’histoires, sait parfois sacrifier des personnages importants. Alors, qui va s’en sortir à la fin ?