
Il y a les simples, du bon sens sans plus, comme "Ce n'est pas ce qu'il y a sous le sapin qui compte... Ce sont les gens autour du sapin avec toi qui comptent." Allez expliquer ça à un gamin qui voulait la PlayStation et qui finalement reçoit une orange ! Souvent, le dicton-proverbe est très autocentré : "Ce que tu as, beaucoup peuvent l'avoir... mais ce que tu es, personne ne peut l'être."
Le plus marrant, à mon sens, réside dans la volonté de ces sites de prêt-à-penser de redonner de la confiance aux lecteurs. Dans le genre : "Il ne peut y avoir d'échec pour celui qui continue la lutte" qui devient plus malicieusement "À force de se planter, on devient une fleur."
Et puis il y a le truc tellement compliqué et tordu qu'on y reste bloqué toute la journée : "La vie est un écho : ce que tu envoies te revient, ce que tu sèmes tu le récoltes, ce que tu donnes tu l'obtiens et ce que tu vois dans les autres existe en toi." Issu d'un certain Zig Ziglar, devenu "gourou" de la pensée positive après une carrière dans la vente de voitures.


Que se serait-il passé si, en plus d'Adam et Eve, Dieu avait imposé la présence d'un deuxième homme ? Ce postulat est au centre du film de Craig Zobel. Dans un monde frappé par une catastrophe nucléaire, toute vie s'est éteinte de la surface de la terre. Toute ou presque. Il reste une zone, en altitude, qui est épargnée par les radiations. Une petite ville qui n'est plus habitée que par une unique survivante, Ann (Margot Robbie). En compagnie de son chien, elle cultive son jardin et trouve le temps long. Un jour elle croise le chemin de Loomis (Chiwetel Ejiofor), un ingénieur qui a lui survécu grâce à une combinaison hermétique qu'il était en train de mettre au point quand la catastrophe s'est déclarée. Il vient de marcher des jours et des jours, à la recherche d'un lieu où il lui serait possible de se défaire de cette seconde peau. Il croit être arrivé au paradis, prend un bain dans une rivière et tombe gravement malade. Il est sauvé par Ann, ravie d'avoir enfin de la compagnie. La science de l'homme alliée à la foi de la femme permettent enfin un peu d'espoir dans ce monde mourant.

Si l’envie de vous immerger dans l’ambiance de New York vous prend subitement, épargnez vos économies et plongez-vous simplement dans ce recueil de nouvelles de Tom Barbash. Cet écrivain trouve les mots et les situations pour que l’on se croie immergé dans un film de Woody Allen. Il raconte, avec une simplicité déconcertante, des tranches de vie de ces habitants de “Big Apple”, entre survie et culture facile. Il y a cette mère qui ne supporte pas les petites amies de son fils. Ils vivent ensemble et elle semble maladivement jalouse. Un homme, abandonné par sa femme, fait comme si de rien n’était. Il organise la fête traditionnelle des ballons volants dans les rues. Il ne cesse de s’interroger : reviendra-t-elle ? Vont-ils s’apercevoir que je suis seul ? Comment l’oublier ?


